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G.co, la nouvelle URL courte pour les services Google

Les URL raccourcies sont à la mode depuis quelques années, et la tendance s’accélère depuis quelques mois, puisque même de nombreux blogs connus ou moins connus s’y sont mis.

Les URL raccourcies sont à la mode depuis quelques années, et la tendance s’accélère depuis quelques mois, puisque même de nombreux blogs connus ou moins connus s’y sont mis.

L’avantage d’une URL raccourcie est évident : l’adresse est plus facilement “utilisable”, à défaut d’être plus facilement mémorisable (je me rappelle plus facilement de Techcrunch.com que de http://tcrn.ch/). Notamment dans diverses manipulations dont le copier-coller dans un email par exemple. L’inconvénient : si vous n’utilisez pas une extension ad hoc de votre navigateur, vous ne voyez pas ce qui se cache derrière ce type d’adresse. Autre écueil : ce type de lien ne serait logiquement pas très bon pour le SEO (mais les services comme celui de Google transmettent normalement tout le jus via une redirection 301).

Google avait déjà créé son adresse raccourcie http://goo.gl/ il y a deux ans, un service public et accessible à tous. Voir par exemple ce que cela donne avec le précédent article de ce blog : http://goo.gl/v49oh. Le raccourci goo.gl est notamment utilisé pour la publication automatique des flux RSS Feedburner dans Twitter.

Google vient d’annoncer la création d’un nouvelle URL raccourcie : g.co. On peut difficilement faire plus court. Mais à la différence de l’autre, celle-ci n’est pas “publique” : ce n’est pas un service web mais une fonction réservée exclusivement aux services Google. Ce qui signifie en substance que si vous tombez sur un lien commençant par http://g.co/ vous avez la certitude qu’il est sûr, que vous arriverez chez Google et non pas dans un coupe-gorge du web.

Dans son annonce, Google remercie chaleureusement ses amis de .CO Internet SAS qui viennent de se payer leur quart d’heure de gloire à tel point que leur serveur a visiblement explosé en vol au moment ou j’écris ceci. C’est bien de s’appeler Google et d’avoir des amis, car il me semblait qu’il était impossible d’avoir un nom de domaine composé d’une seule lettre.

Pour la petite histoire, sachez que l’extension .CO est celle de la Colombie, et que le gecko (phonétique de g.co, même en anglais) est une variété de lézard mais aussi le nom du moteur de rendu de Firefox. Pourquoi je vous dis ça ? Je sais pas, comme ça, ça m’est venu quand j’ai prononcé le mot à dans ma tête et parce-que je suis un sale prétentieux qui adore étaler sa culture. Et sinon quelqu’un allait le mettre dans les commentaires et j’allais m’en vouloir de ne pas l’avoir mentionné avant. Je sais, bientôt les vacances, on en a tous besoin, hein.

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Par : Opera
13 commentaires
13 commentaires
  1. En effet, tu as raison de dire qu’il s’agit d’un effet de mode, et j’espère que cette mode passera vite, car c’est à mon avis une grosse c***ie.

    Honnêtement : hormis la racine de sites que l’on consulte fréquemment, qui s’amuse à retenir ou à saisir manuellement des URLs ?

    En utilisant ce genre de service les gens ne réalisent pas qu’ils obligent les destinataires du lien à passer par l’intermédiaire de serveurs n’ayant rien à voir avec le film et qui collectent toutes les stats et données personnelles qu’ils peuvent au passage.

    En plus c’est un détournement contre-nature du protocole HTTP qui n’est pas prévu pour ça, et qui va radicalement à l’encontre d’un fonctionnement sain, d’où problèmes potentiels pour le référencement, la détection de liens brisés etc … bref, ça nuit à l’interopérabilité au sens large.

    Et encore, je ne parle même pas des risques de sécurité potentiels liés au fait que les gens ne voient pas l’URL de destination et ne savent pas sur quel serveur ils vont atterrir en cliquant sur le lien.

    Bref, c’est une mode idiote qui n’a – en dehors du contexte “Twitter” ou le nombre de caractères est limité – que des inconvénients, et que beaucoup utilisent bêtement comme des moutons parce que “ça fait geek branché”.

  2. La question que je me pose vraiment suite à cet article, est la suivante :
    trouve-t-on des gecko en Colombie ?

    C’est quand les vacances déjà ?

  3. Je me demande avec une telle recrudescence d’extension de nom de domaine, comment certains domaines font pour se vendre encore aussi cher…

  4. Impossible n’est pas français 🙂
    Certaines extensions autorisent sans problèmes les domaines ne possédant qu’un caractère. Je prends l’exemple du .st, où il reste actuellement 4 lettres disponible pour 12 999 euros pièce.

    @econcept
    En effet, ils valent surement une petite fortune, mais dans la guerre des url les plus petites, le .com rajoute 1 caractère 😉

    @Synt4XX_3rr0r
    Je suis tout à fait d’accord avec toi. Autant l’utilisation de ce système sur des réseaux sociaux type Twitter est utile, mais nous avons toujours affaire à des “petits plaisantins” qui trouvent cela marrant de cacher derrières ces liens des stupidités sans noms.

  5. hum, gecko se prononce grosso modo “guéko” en anglais.

    g.co se prononcerait plutôt “djee-co” ou “djee-dot-co”.

    Donc rien à voir finalement…

    T’as vu, je suis aussi un sale prétentieux.

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