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Google et Facebook auraient conspiré pour dominer la publicité en ligne

C’est ce que pensent des membres du Congrès américain qui demandent à la justice d’enquêter sur ce dossier brûlant.

L’affaire « Jedi Blue » défraie la chronique depuis maintenant de nombreux mois. Si vous raté les premiers épisodes, sachez que la justice américaine cherche à démontrer que Facebook et Google se sont entendus sous la forme d’un pacte. Ainsi, les deux géants se seraient unis afin d’étouffer la concurrence dans le secteur de la publicité en ligne. Les deux entreprises ne nient pas l’existence de contrats de partenariat mais rejettent en bloc cette idée d’entente à des fins monopolistiques.

Y-a-t-il eu violation de la loi fédérale ?

L’affaire prend un tournant très politique depuis cette semaine alors que quatre membres démocrates du Congrès américain demandent une enquête afin de déterminer si cet accord noué en 2018 entre les deux compagnies a violé la loi antitrust fédérale.

Elizabeth Warren, Richard Blumenthal, Pramila Jayapal et Mondaire Jones ont donc pris soin d’écrire au procureur général, Merrick Garland, l’équivalent du ministre de la justice en France, ainsi qu’au procureur général américain par intérim Nicholas Ganjei du Texas. Ils veulent savoir si des poursuites au niveau fédéral pourraient être engagées contre les deux sociétés.

Cités par The Verge, les parlementaires expliquent dans ce courrier : « Si les articles sont exacts, le comportement semble être une violation claire de la section 1 de la loi antitrust Sherman (Sherman Act), qui criminalise le fait de “conclure un contrat” pour restreindre les échanges ou le commerce ».

D’après nos confrères, les élus suggèrent aussi que l’accord Jedi Blue équivaut à un truquage des offres. Cela signifierait une violation de la loi fédérale qui indique « qu’une conspiration, dans l’objectif de restrictions commerciales, est illégale ».

Contacté par le média américain, Facebook n’a pas souhaité commenter la lettre mais a toutefois renvoyé à une déclaration précédente qui indiquait « Toute suggestion selon laquelle ces types d’accords nuisent à la concurrence est sans fondement ».

Cette affaire illustre en tout cas les relations assez difficiles des entreprises de la Big Tech avec la classe politique américaine. Des projets de régulation des plateformes sont actuellement discutés par le Congrès, et ces derniers ne sont d’ailleurs pas de nature à plaire aux GAFA.

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Par : Opera
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