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Huawei assure (encore) qu’il ne coopère pas avec le gouvernement chinois

Le constructeur chinois Huawei s’est défendu de nouveau en assurant qu’il n’entretenait aucun lien avec le gouvernement et qu’il n’ouvrait aucune porte dérobée sur demande.

Voilà plusieurs mois que Huawei est la cible de critiques venues de plusieurs pays, au point que certains d’entre eux accusent la firme de collaborer avec le gouvernement. Il y a quelques mois, le fondateur du groupe a même pris la parole publiquement devant des médias étrangers, ce qu’il ne fait que très rarement, pour démentir ces informations.

Huawei tente de rassurer l’international

Malgré cela, les tensions entre les USA et Huawei ont augmenté, si bien qu’un autre membre de la société chinoise a pris la parole pour évoquer le sujet. C’est lors d’une conférence de presse qui s’est tenue au Canada que Liang Hua, actuel président et directeur financier par intérim du groupe, a déclaré qu’aucune porte dérobée n’était ouverte sur demande du gouvernement. Il a ainsi ajouté que la firme n’avait jamais reçu une telle demande et qu’elle ne s’y plierait pas si cela arrivait un jour.

Pour rappel, des portes dérobées (ou backdoors) donnent accès au contenu d’un appareil sans que son utilisateur n’en ait connaissance. Elles peuvent être créées par les développeurs de l’appareil en question, c’est-à-dire Huawei, mais aussi par des tiers, comme le gouvernement chinois (dans ce cas) ou des pirates informatiques.

Pourtant, les lois indiquent que les entreprises privées se doivent de collaborer avec les renseignements si ces derniers le demandent. Si Liang Hua a reconnu cette loi, il a tenu à préciser qu’elle ne concernait pas spécifiquement l’ouverture de portes dérobées. Néanmoins, le directeur ne s’est pas étalé sur les demandes qui pouvaient être formulées par les autorités chinoises à ce sujet.

Pour rappel, Liang Hua est actuellement directeur financier par intérim car Meng Wanzhou, qui occupe normalement ce poste, a été arrêtée au Canada en décembre sur demande des États-Unis. Libérée sous caution, celle-ci sera jugée le mois prochain et potentiellement extradée vers les USA par la suite. À ce sujet, Liang Hua déclare : « Je ne peux pas dire que les accusations portées par les États-Unis contre Mme Meng ne sont pas motivées par des considérations politiques […] Je crois qu’elle est innocente et j’espère que le système judiciaire canadien lui rendra justice ».

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