- Le blocage des sites pirates ne bénéficie pas aux ayant-droit
- Les internautes utilisent des moyens détournés pour accéder aux contenus
- Si le piratage tend à diminuer, cela ne profite à personne
C’est une étude choc que viennent de mener des chercheurs de l’Université Carnegie Mellon. Selon ces derniers, la fermeture des sites qui diffusent des contenus piratés ne bénéficie pas aux ayant-droit de ces programmes.
C’est fâcheux, lorsque l’on sait que cette méthode est plébiscitée par les pouvoirs publics, notamment en France où de nombreux sites ont été bloqués au cours de ces dernières années. Concrètement, les auteurs de cette recherche se sont basés sur des données britanniques.
D’autres scientifiques de la Catolica-Lisbon School of Business and Economics au Portugal, une organisation partenaire de l’Université Carnegie Mellon, ont trouvé des résultats similaires en s’appuyant cette fois sur des données anonymes provenant d’un échantillon aléatoire de 100 000 abonnés d’un fournisseur d’accès à Internet.
Dans le détail, on peut noter que le blocage des sites de piratage a un impact assez net sur le trafic des utilisateurs de BitTorrent. Sauf que dans le même temps, les internautes lésés de cet accès ne se tournent pas davantage vers des offres légales.
Une stratégie à revoir
Comment expliquer ce paradoxe ? Selon les scientifiques, les requêtes pour des termes tels que « proxy, VPN, ou DNS » ont explosé sur Google. En clair, « ces chiffres suggèrent que bien que le blocage de sites Web semble avoir été efficace pour éloigner certains foyers du piratage, d’autres utilisateurs ont appris à contourner les blocages DNS et ont probablement continué à télécharger du contenu à partir des sites web bloqués. »
On a donc d’un côté des internautes qui renoncent à accéder à des contenus piratés. De l’autre, certains utilisateurs plus débrouillards qui se procurent toujours ces productions.
À noter qu’il existe un angle mort dans cette étude qui n’aborde pas le sujet des IPTV pirates. Or, c’est aujourd’hui un des moyens plébiscités par les internautes pour accéder à des retransmissions, notamment sportives.
Nul doute que ces résultats seront scrutés de près par l’ARCOM qui se félicitait l’an dernier d’une chute de 76 % du piratage de la Ligue des champions de football en France en avril suite aux blocages des sites de streaming.
Dans le cas des sites de partages de torrents, et si l’on se fie à ces études, la stratégie actuelle ne semble rien apporter aux détenteurs de droit, et le seul résultat tangible est de priver un nombre conséquent d’internautes de l’accès aux derniers contenus culturels.
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<> ben c’est la le probleme, c’est le seul moyen qu’ils connaissent.. Et donc vouer a l’echec… Deja il y a 20ans, certaines etudes disaient que ceux qui telechargeaient le plus etaient ceux qui allaient le plus au cinema, achetaient les dvd, s’equipaient en home cinema et tv geante, etc…bref ceux qui depensaient le plus mais les pouvoirs public ont ignorer ces ertudes, prefenrant rester bloquer sur leurs idées et solutions qui annees apres annees sont tous aussi inutile qu’autre chose… Cette etude la n’y fera rien, l’argent est une oeillere qu’on enlevera pas aux piscous… Les methodes actuelles font du tort au pirates du dimanche, ceux qui regadent 2 films par mois sur leur tv, mais les vrais pirates , eux, s’en foutent complemement… ils ont 5ans d’avance sur les pouvoirs public… On rappelle aussi qu’avant internet, on se passait les films sous le manteau via des DVD gravé… MEme en coupant internet, le piratage continuera …
et je rajouterais meme que l’argent est le nerf de cette guerre. A l’arrivée de NEtflix et Prime, on a constaté une forte baisse du telechargement. Preuve qu’une partie du probleme avait comme solution ces offres streaming svod. Mais l’argent et l’avarice, encore lui, a fait que ces sites se sont multpipliés, ont vue leurs prix augmenter et aujourdhui, l’offre est moins adapté a la demande, d’ou le regain de telechargement… La pub partout, les prix qui augmentent, la multiplication des plateformes ( sauf le contenu de notre compte en banque) , voila la ou il faut reflechir…
Quand Netflix, Disney etc auront compris qu’augmenter le prix de leurs abonnements ne sont pas une solution, les poules auront des dents, les fournisseurs d’Internet la même chose.. YouTube s’y est mis aussi.. Prime est a 2,50€/mois en Belgique et en France 8,50 chercher l’erreur mais tant mieux pour nous les Belges.