Passer au contenu

Itinérance : Free et Orange veulent prolonger leur contrat de deux ans

Les deux opérateurs devaient pourtant cesser leur collaboration à la fin de l’année 2020.

Tout paraissait pourtant très clair. En 2016, Free et Orange avaient annoncé la mise en place d’un calendrier de fin d’itinérance. Le 31 décembre 2020, cet accord devrait donc prendre fin. Il permet à Free de bénéficier du réseau d’Orange en 2G/3G en échange d’une rémunération. Lorsque le réseau du premier est saturé ou indisponible, celui de l’opérateur historique prend le relais.

Le réseau mobile de l’entreprise de Xavier Niel s’est considérablement amélioré au cours des dernières années mais cela n’est visiblement pas suffisant pour stopper net cet échange fin 2020.

Un réseau 2G insuffisant ?

L’Autorité des télécoms française (Arcep) a en effet indiqué vendredi avoir reçu le 24 février dernier, un avenant au contrat entre Free Mobile et Orange. Il prolonge la période d’extinction de l’itinérance sur les réseaux 2G et 3G jusqu’au 31 décembre 2022. Au cours de ces deux années, les débits en itinérance resteraient toutefois plafonnés à 384 kbits.

Free avance deux principaux arguments pour la prolongation de cet accord. L’entreprise précise notamment l’ «impossibilité pour Free Mobile de rattraper le standard de couverture du marché qui a nettement augmenté avec l’accord de mutualisation Crozon et les obligations New Deal » malgré « un déploiement très volontariste ». Pour rappel, Crozon établit un accord de partage de réseau entre Bouygues Telecom et SFR. Le New Deal est un contrat passé entre l’état français et les opérateurs. Il a pour objectif d’améliorer la couverture mobile dans les zones blanches.

En second lieu, Free déclare « le besoin de bénéficier d’une couverture 2G  au même titre que les autres opérateurs de réseaux mobiles».

L’Arcep précise qu’elle est en train d’examiner cet avenant, notamment « au regard des objectifs de régulation des lignes directrices du 25 mai 2016 ».

Les réactions des concurrents de Free ont en tout cas été assez vives comme le rapporte Le Figaro. “Free n’a aucunement besoin de ce genre de filet de sécurité dans les zones très denses, où il déploie activement son réseau depuis plus de dix ans », a notamment déploré Didier Casas, le directeur général de Bouygues Telecom.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

Cliquer pour commenter
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *