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JUUL aurait payé une revue médicale pour y publier ses propres études

Nouveau coup dur pour JUUL qui enchaîne les obstacles.

La société JUUL, basée à San Francisco, est spécialisée dans la conception de cigarettes électroniques depuis 2017. Dès son lancement, JUUL connaît un franc succès, mais rapidement les choses se gâtent. Dans un premier temps, les cigarettes électroniques conçues et commercialisées par JUUL sont considérées comme trop récréatives. En effet, le concept de JUUL est différent de ce que l’on peut voir chez la concurrence. La société évite au maximum de mentionner la notion de vapoteuse ou de cigarette électronique sur son site, et rend l’action de fumer presque à la mode (comme Marlboro à une certaine époque).

JUUL de nouveau dans la tourmente

Au début de l’année, le New York Times sort un article qui portera le coup de grâce à JUUL. Dans cet article on apprend que la société californienne a acheté, lors de ses débuts, des emplacements publicitaires sur des sites web dédiés aux enfants et adolescents. Le New York Times cite notamment Nickelodeon, Cartoon Network, le magazine Seventeen, et bien d’autres sites éducatifs pour les collégiens et lycéens. Cette annonce a fait chuter les ventes de JUUL de 500 millions de dollars.

Après l’effet de mode, JUUL a passé une année et demie de calvaire à lutter pour que la Food and Drug Administration (FDA) n’empêche pas la commercialisation de ces produits. Dans cette lutte infernale, tous les coups semblent permis, et JUUL ne s’en prive. Une nouvelle fois, le New York Times rapporte qu’en début d’année, JUUL aurait versé 51 000 dollars à l’American Journal of Health Behavior pour que le numéro de mai/juin soit rempli d’études elles-mêmes financées par JUUL. La plupart de ces études “démontrent” que JUUL aide les fumeurs à arrêter de fumer. Suite à cet arrangement financier, trois membres du comité de rédaction de la revue ont démissionné.

Difficile de savoir comment JUUL va parvenir à se sortir de cette mauvaise passe. En précisant que les parts de marché de la société sont passées de 75% en 2018, à 42% en 2020.

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