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La Casa de Papel : les spin-offs sont-ils vraiment une bonne idée ?

L’idée de spin-offs à la Casa de Papel fait son chemin, notamment auprès d’Alex Pina. Mais est-ce qu’on a vraiment envie de ça ?

Attention, l’article suivant contient des spoilers, notamment sur la saison 4 de la Casa de Papel. Si vous n’avez pas encore vu les épisodes, mieux vaut passer votre chemin. 

On vous a déjà dit notre sentiment particulièrement mitigé sur la saison 4 de la Casa de Papel, récemment mise en ligne sur Netflix. Au vu du dernier épisode, une cinquième saison est plus que prévisible, malgré les envies d’Alvaro Morte, alias le Professeur, d’en finir avec l’histoire. Mais en 2020, cela n’est pas forcément synonyme d’une fin définitive. A l’heure des reboots, des spin-off, des prequels et des sequels dans tous les sens, aucune mort n’est définitive, pas plus celle de Jon Snow dans la saga Game of Thrones que celle de Lisbonne. Et ce n’est pas vraiment bonne nouvelle.

La Casa de Papel et la fièvre du succès

On ne le répétera sans doute jamais assez, mais la Casa de Papel est une série qui devait se terminer avec cette première saison (divisée par Netflix). L’histoire devait prendre fin alors que chacun vivait des jours heureux sous les Tropiques. Mais, le succès populaire a poussé Alex Pina le créateur et Netflix à donner une suite à l’histoire.

Or, ces épisodes que l’on a découvert récemment avec un peu d’amertume, pourraient bien ne pas être les derniers. C’est ce qu’a expliqué Alex Pina, à The Oprah Magazine. Concrètement, il explique que chaque personnage ou presque pourrait l’objet d’un spin-off, que l’on pourrait les suivre séparément dans d’autres contextes.

L’idée est séduisante quand on pense à Berlin par exemple qui semble particulièrement attirer Alex Pina.

Le cas de Berlin est très clairement fait pour un spin-off : c’est un misogyne, un psychopathe, égocentrique, un narcissique, un délinquant, un violeur… mais il y a toujours beaucoup de gens qui l’adorent, parce qu’il valorise l’amitié, la loyauté ou la fraternité.

Mais, à la façon d’un Ready Player One qui n’a pas besoin de suite, on a quand même envie de se dire qu’une partie de la beauté d’un Bella Ciao qui retentit à gorges déployées se trouve dans le mystère qu’il dégage et ce moment de pur poésie qu’il nous inspire. Pas dans l’explication de ce qu’il cache.

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Netflix
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Par : Netflix, Inc.
4.1 / 5
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