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Le collectif Distributed Denial of Secrets classé comme un « groupe de pirates informatiques criminels » suite à l’affaire BlueLeaks

Les autorités américaines considèrent désormais le collectif Distributed Denial of Secrets (DDoSecrets) comme un « groupe de pirates informatiques criminels ».

Il y a quelques mois, la police américaine a fait l’objet de sa plus grosse fuite de données depuis sa création. Plus de 296 Go de documents en tout genre —photos, vidéos, textes, rapports, guides, et autres, ont été subtilisés aux autorités par un groupe de pirates informatique, suite à quoi ces fichiers ont été baptisés BlueLeaks.

Les données ont été rendues publiques dès le 19 juin, date de la journée commémorative de l’esclavage aux USA. Cette année, ce jour connaissait une résonance particulière en raison du décès de George Floyd et des nombreuses manifestations qui en ont découlé.

C’est Distributed Denial of Secrets (DDS) qui a partagé ces données sur le web, il s’agit d’un collectif qui milite en faveur de la transparence sur le web. Toutefois, ce n’est pas cette entité qui est à l’origine du hack ayant permis l’accès à ces fichiers.

Le collectif DDS se défend

Dans un document, les autorités américaines se penchent de plus près sur le cas du collectif, décrivant celui-ci comme un « groupe de pirates informatiques criminels ». Il est écrit à ce sujet : « Le 19 juin 2020, un groupe criminel de pirates informatiques, Distributed Denial of Secrets (DDS), a mené une opération de piratage et de fuite visant les bases de données des services de police fédérales, étatiques et locaux, probablement en soutien ou en réponse aux protestations nationales suscitées par la mort de George Floyd ».

On peut lire ensuite : « Le DDS a divulgué dix ans de données provenant de 200 services de police, centres de fusion et autres ressources de formation et de soutien aux forces de l’ordre dans le monde entier, selon les premiers rapports des médias et du DHS. La DDS a déjà mené des activités de piratage contre le gouvernement russe ».

Cela n’est pas encore avéré, mais les autorités fédérales seraient en train de créer un dossier pour pouvoir s’attaquer à Distributed Denial of Secrets. Cela ne serait pas étonnant, car le cas présente des similarités avec WikiLeaks, dont le fondateur pourrait aujourd’hui se faire extrader vers les USA —où il risque une lourde peine face à la justice.

De son côté, Emma Best, l’une des fondatrices de DDS affirme que le collectif n’est pas à l’origine de l’attaque ayant permis d’accéder à ces données, mais qu’il n’a fait que les partager sur le web. C’est une personne ou une entité rattachée au groupe Anonymous qui serait à l’origine du piratage.

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Par : Bitdefender
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