Il y a moins de trois ans, Google lançait son service de cloud gaming baptisé Stadia. Les planètes semblaient s’aligner pour le géant de la Tech qui a commencé quasiment au début de la crise sanitaire, au moment où la demande pour les jeux vidéo était très forte. La pénurie de puces électroniques devait également profiter à la nouvelle plateformes.
Rien ne s’est toutefois passé comme prévu. Stadia n’a pas trouvé son public, et fermera ses portes le 18 janvier prochain. Dans ce contexte délicat, on peut donc se demander si ces services de cloud gaming incarnent encore l’avenir des jeux vidéo.
Le cloud gaming, un atout contre le piratage ?
Et justement, un sondage mené par Perforce cette année a permis d’interroger 313 professionnels de l’industrie vidéoludique à ce sujet. Parmi les interfaces qui ont le plus gros potentiel de croissance d’ici 2025, les sondés sont ainsi 40 % à citer le streaming. C’est largement plus que le jeu mobile (20%), le métavers (18%), ou encore les consoles de jeu (10%).
Pour expliquer ce résultat, les experts d’emarketer estiment que le développement de la 5G jouera un rôle d’accélérateur pour le cloud gaming avec un rendu de bien meilleure qualité et des téléchargements bien plus rapides que par le passé. Le tout sans qu’il ne soit trop nécessaire d’investir dans du matériel souvent onéreux.
Le renforcement du streaming de jeux vidéo pourrait aussi avoir une conséquence inattendue du côté des développeurs. En 2021, Sony a ainsi déposé un brevet baptisé : « System and method for streaming game video ». Ce dernier se concentre notamment sur le piratage qui pourrait être purement et simplement éliminé par ce biais.
L’entreprise japonaise explique ainsi : « Les jeux ne peuvent plus être piratés comme ils le sont aujourd’hui. Comme chaque jeu est stocké et exécuté au niveau du service d’hébergement, les utilisateurs n’ont pas accès au code de programme sous-jacent, il n’y a donc rien à pirater. Même si un utilisateur devait copier le code source, il ne serait pas en mesure d’exécuter le code sur une console de jeu standard ou un ordinateur personnel. »
Reste à savoir si cette méthode fonctionnera. On sait en effet que les pirates ont souvent un coup d’avance dans ce jeu du chat et de la souris, et qu’il est très difficile de les prendre à défaut.
De votre côté, êtes vous client d’un service de cloud gaming, et si oui, en êtes-vous satisfait ? Dites nous le dans les commentaires.
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Quand ils auront tué la poule aux oeufs d’or, ils comprendront.Le cloud fonctionnera quelques temps puis s’effondrera.
De toutes facons, vu le prix actuel des PC de gaming le mur n’est pas loin. Restera le jeu “gratuit” sur smartphone.
C’est pour moi une évidence que le futur du JV passera par le Gloud Gaming.
Qui ira acheter une console ou un gros PC, quand il pourra jouer à ses jeux directement via sa TV ? Peu de personnes.
Et cela sans compter sur les avantages que cela procurera aux joueurs mais aussi aux studios.
Le jeux vidéo s’est digitalisé ces dernières années, au point qu’un jeu se vend majoritairement en version dématérialisée. Et l’écart ne fera que croitre, au point que la prochaine génération de console sera très certainement démunie d’un lecteur physique.
Le cloud Gaming mettra du temps a se démocratiser, cela ne sera pas en 3-5 ans. Mais à l’horizon 2030, il prendra certainement le pas sur le modèle traditionnel.
Jai le Xpass ultimate depuis 2 ans presque et je suis tres satisfais…meme pour le prix a 20$ canadien/mois. Jai limpression effectivement que le cloud va lemporter ces prochaines années. Parcontre,je ne suis pas avec les gros distributeur de vitesse internet qui coute les yeux de la tete a la maison et sur le smart. Je suis avec un independant a faible cout mais d’oû la 4g deja nest pas accessible. Alors,les jeu roule jusqua un certain point fonctionnel,mais pas sans quelque lantence. Donc simplement pour dire que oui il font maintenant de smartphone gaming a des prix de fou,avec une connection haute vitesse a un prix de fou alors pour en profiter pleinement faudra que tu donne ton autres bras puisque le premier tu la deja donne pour le gaz! Lol
J’ai repris le jeu grâce à Stadia et la possibilité d’accéder à mes jeux depuis n’importe où. Avec la fermeture de ce service je suis quand même convaincu par la praticité du cloud gaming. Je joue principalement en cloud d’ailleurs (GeForce Now, Boosteroïd, GPU), sauf les quelques jeux installés en local sur à Xbox Series X.
Quel kiff de pouvoir pluggué une Shaks S5b sur son tel et continuer à jouer depuis le lit, ou poser dans le canap pendant que quelqu’un d’autre utilise la TV. Et avec des lunettes XR, c’est même possible d’avoir un grand écran partout ^^
Beaucoup de joueurs sont heureux de ne plus rien avoir chez eux : plus de consoles, plus de jeux…
Ils aiment être tributaire de leur FAI et des caprices de la bande passante.
Ils aiment être tributaire de la société de streaming qui pourra augmenter ses prix à volonté.
Ils aiment voir des jeux disparaître du catalogue (alors qu’ils y avaient parfois acheté du contenu par microtransactions).
Ils aiment ne plus avoir la possibilité de revendre leurs jeux ou les échanger.
Un avenir radieux.
@Sahid Oui, on peut aimer ne plus avoir d’objet chez soi.
Cela peut avoir des avantages comme:
plus tributaire d’un constructeur de console, on peut changer de service de streaming quand on le souhaite.
Plus de console à 500€ ou de PC a 2000€ à acheter toutes les X années, c’est du budget qui peut être réinvesti autrement.
Alors oui, c’est tributaire du (ou des) FAI. Mais ils sont relativement fiable de nos jours. Les pannes sont plutot rare, et résolues rapidement.
L’augmentation des prix, est inéluctable. Tout augmente dans la vie. Meme les jeux physiques ont augmenté ces derniers temps.
Quand a la disparition d’un jeu du store, on dira qu’il en va de même chez Auchan. Je n’y retrouve pas le jeu sorti il y a 3-4 ans. Par contre, sur mon store en ligne dématerialisé, il y est toujours.
Pour finir, la revente des jeux. une aberration qui ne devrait pas exister. Ce sont des ventes sur lesquelles les studios ne touchent pas 1 centime. Ce n’est pas logique. Il ne faut pas s’étonner que les prix augmentent par la suite.
D’ailleurs la justice a tranché, et a renvoyé UFC que choisir chez eux. La revente des jeux démat restera interdite, et heureusement.