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Le gouvernement dévoile son plan pour réduire l’impact environnemental du numérique

À travers une trentaine de mesures, l’État souhaite rendre le secteur plus durable.

Le problème est assez peu commenté mais il est toutefois majeur. Selon un rapport du Sénat français publié en juin dernier, l’empreinte environnementale du numérique dans l’Hexagone pourrait peser pour 7 % des émissions de gaz à effet de serre en 2040, contre 2 % en 2020. Face à cette réalité, le gouvernement vient de dévoiler une feuille de route qui repose sur la collaboration du ministère de la Transition écologique et du secrétariat d’État chargé du Numérique.

Un baromètre pour mieux évaluer les effets environnementaux du numérique

L’idée défendue dans ce texte, qui comprend une trentaine de mesures, est que si le numérique pollue, il peut aussi être une partie de la solution à ces problèmes environnementaux. À noter aussi que cette stratégie reprend une partie des propositions de la Convention citoyenne pour le climat.

Parmi les axes défendus par le gouvernement, on trouve en premier lieu la mise en place d’un baromètre environnemental des acteurs du numérique qui sera élaboré par l’Arcep. Pour cela, l’autorité administrative pourra collecter des informations auprès des entreprises concernées afin de mieux évaluer les effets positifs ou négatifs du secteur au fil du temps.

L’autre objectif phare est de lutter contre l’empreinte écologique de l’industrie numérique et notamment des appareils qui font partie de notre quotidien : smartphones, tablettes, ordinateurs et télévisions seront scrutés de près. Le gouvernement a en effet constaté que 88 % des Français changent de téléphone alors que celui-ci fonctionne. Il faut dire que les offres sont souvent alléchantes, voire irrésistibles. Dès lors, l’Arcep a été chargé d’évaluer les pratiques commerciales de certains opérateurs pour voir si elles incitent à la surconsommation.

Le reconditionnement et le recyclage des appareils électroniques est aussi un des axes majeurs de cette feuille de route. Ainsi, l’État s’engage à ce que les smartphones, ou le matériel informatique reconditionnés acheté par ces services puisse atteindre les 20 %.

Encourager l’innovation

L’Exécutif entend par ailleurs réduire la consommation énergétique généré par les centres de stockage de données. Les gestionnaires de data centers devront réduire leur consommation de 40 % d’ici 2030. Il en va de même pour la lecture automatique mise en place par de nombreuses plateformes, des pratiques que l’État entend encadrer car elles consomment énormément de données.

Enfin, et c’est le dernier volet de ce plan, le gouvernement veut favoriser l’innovation dans le secteur du numérique. Elle peut contribuer à faire de ce dernier une solution face aux problèmes environnementaux. Dès lors, un plan de soutien aux startups sera mis en place avec un fonds de 300 millions d’euros dédié aux entreprises les plus vertueuses dans ce domaine.

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