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Le lien entre dépression et temps d’écran est remis en cause

Ce résultat contredit la plupart des études sorties sur le sujet depuis des années.

En juillet 2019, des scientifiques de l’Université de Chicago, de l’Université de Cambridge, et de l’Université du Minnesota publiaient une recherche alarmante sur l’impact d’une utilisation trop importante des smartphones. Il en ressortait que les utilisateurs accrocs étaient plus anxieux et plus dépressifs que la moyenne.

Ces derniers ne sont pas les seuls à arriver à ce type de conclusion et cette vision est globalement partagée par la communauté scientifique. Pourtant, des chercheurs de l’Université de Pittsburgh viennent remettre en cause ce consensus. Ainsi, ils ont constaté que les études publiées sur ce sujet étaient la plupart du temps basées sur des données d’auto-évaluation.

Retirer son smartphone à un adolescent ne résoudra pas tous les problèmes

En clair, on demande aux participants de donner leur propre estimation de la fréquence à laquelle ils utilisent des technologies numériques. Or, il semble que celles-cis soient très loin de la réalité, et le décalage est d’autant plus marqué qu’une personne est en détresse psychologique.

Si ces données ne sont pas fiables, il se pourrait alors que les études qui établissent un lien entre le temps passé devant les écrans et la dépression soient erronées. Pour en avoir le cœur net, les scientifiques ont effectué leurs propres relevés en utilisant l’application « Screen Time » d’Apple qui suit de manière beaucoup plus précise le temps passé sur les appareils.

Et là, surprise, ils n’ont pas constaté de lien entre une augmentation du temps d’utilisation d’un smartphone et une hausse des cas de dépression chez les jeunes adultes. « En fait, ceux qui utilisaient leurs smartphones plus fréquemment ont signalé des niveaux plus faibles de dépression et d’anxiété », précise Craig J.R. Sewall un des auteurs.

Pour autant, « cela ne signifie pas que toute utilisation de la technologie numérique, quelle qu’en soit la quantité ou le type, est acceptable », rappellent les chercheurs. Certains aspects tels que le cyberharcèlement, ou l’exposition à certains contenus peuvent ainsi être préjudiciables pour les plus jeunes. Mais leur retirer leurs téléphones ne résoudra pas automatiquement les problèmes de mal-être comme certains le laissent penser.

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Par : Gouvernement français
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