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Le paiement B2B a pris un coup de vieux, mais cette startup le modernise

La startup française Fintecture vient de lever 26 millions d’euros.

C’est un véritable paradoxe. Alors que les paiements en B2B génèrent des montants supérieurs aux transactions opérées entre les commerçants et leurs clients, ces derniers recourent toujours à des technologies assez rudimentaires, et parfois à aucune technologie.

Fintecture recrute, ses rivaux licencient

Ainsi, certaines entreprises utilisent encore leur chéquier, tandis que d’autres optent pour le traditionnel virement. C’est justement ce qu’entend changer la startup française Fintecture, qui compte à ce jour 80 salariés, et qui propose de moderniser les paiements entre entreprises.

La pépite tricolore, lancée en 2020, vient justement de réaliser une levée de fonds de 26 millions d’euros auprès d’investisseurs tels que la Société Générale, HEC Ventures, Allianz Trade, ou encore Eurazeo, RTP Global, et des business angels. Cette somme sera très loin d’être superflue dans une période d’incertitude économique. Comme le rapporte l’Usine Digitale, cela lui assurera quatre ans de trésorerie supplémentaire, de quoi tenir le choc pendant la crise économique qui se profile. Fintecture entend également bientôt créer 40 nouveaux postes en France et au Royaume-Uni.

D’autres entreprises de la fintech subissent d’ailleurs actuellement le contrecoup du ralentissement. Il en va ainsi de Stripe, un des poids lourds du secteur des paiements, qui va licencier 14 % de ses effectifs, soit environ 1000 personnes. C’est aussi le cas de l’américain Chime qui va licencier 12 % de sa masse salariale.

Fintecture a de sérieux atouts à faire valoir à ses clients

De son côté, Fintecture n’a clairement pas l’intention de se laisser abattre. Elle a en effet de sérieux atouts à faire valoir à ses clients parmi lesquels on retrouve certains grands noms comme Bricoman, ou encore Auchan Retail.

Ainsi, la startup propose trois modes de paiement qui modernisent énormément les pratiques. Le premier est basé sur l’open banking. En cliquant sur un lien fourni par la société, les entreprises se connectent à leur compte bancaire et confirment la transaction directement.

De même, leurs clients peuvent les payer directement via leur interface bancaire en recourant à des IBAN virtuels. Fintecture permet également à ses utilisateurs de faire payer leurs clients en plusieurs versements. Enfin, la startup gère également les remboursements via une fonctionnalité qui automatise ces derniers, ou encore une option de paiement instantané.

Fort de ces différents atouts, la startup espère bien venir bousculer un marché qui avait tendance à ronronner depuis de nombreuses années. Leur vision a tendance à séduire les investisseurs, et cette dernière levée de fonds est clairement là pour en attester.

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