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Les législateurs américains inquiets de l’espionnage industriel chinois

Alors qu’une impressionnante enquête a révélé que la Chine utiliserait de minuscules puces pour espionner les entreprises américaines, les législateurs du pays ont déclaré y voir les « efforts que Pékin fera pour voler » les secrets du pays.

Le 4 octobre, Bloomberg publiait une enquête massive affirmant que la Chine profitait des chaînes de montage pour placer de petites puces dans les appareils destinés aux entreprises américaines. De cette façon, elle aurait une porte dérobée lui permettant d’accéder aux réseaux informatiques de ces dernières.

Directement visées par le rapport, les compagnies Amazon et Apple ont rapidement démenti. De fait, cette dernière a déclaré dans un communiqué : « Nous sommes profondément déçus que, dans leurs relations avec nous, les journalistes de Bloomberg n’aient pas été ouverts à la possibilité qu’eux-mêmes ou leurs sources puissent se tromper ou être mal informés ». Apple a précisé que, selon elle, Bloomberg avait pu confondre la situation avec un événement ayant eu lieu en 2016.

La Chine inquiète les législateurs depuis longtemps

Pour leur part, les législateurs américains semblent prendre la situation très au sérieux, jugeant que l’utilisation de minuscules puces montre bien la volonté de l’empire du Milieu à voler des secrets détenus par les américains.

En effet, le démocrate de la Chambre des représentants, Adam Schiff a déclaré que ce rapport était « profondément troublant », précisant qu’il « constitu[ait] le dernier exemple des efforts que Pékin fera pour voler les secrets officiels et commerciaux des États-Unis ». De la même façon, le sénateur Mark Warner a confirmé : « Ce rapport prouve une fois de plus que le comportement de la Chine constitue une menace sérieuse pour la sécurité nationale et la gestion des risques liés à la chaîne d’approvisionnement ».

Pour rappel, ce n’est pas la première fois que les États-Unis s’inquiètent d’une telle menace, si bien que le Pentagone a interdit la vente des appareils Huawei et ZTE sur les bases militaires pour cette raison. Le Comité national démocrate a également déclaré que les candidats aux élections de novembre ne devaient pas utiliser de smartphones ZTE.

En France, un rapport réalisée par Challenges avait également démontré que la France surveillait Huawei de près sous le nom d’une opération baptisée Cerbère.

Cette enquête ne devrait pas être sans conséquence pour les deux pays, dont les relations commerciales sont déjà tendues depuis l’augmentation des taxes douanières mises en place par le président Donald Trump.

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