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Les ministères français adoptent les services d’une fintech française

Après les entreprises, c’est au tour de l’État à se faire conquérir par l’offre de Mooncard et ses cartes de paiement.

Ils seront plus de 150 000 agents, et l’ensemble des ministères du gouvernement français sont concernés. Mooncard, une fintech française développant des outils de gestion automatique des notes de frais, a conquis le secteur public après avoir connu une forte croissance dans le secteur privé.

Dans un communiqué, la startup lancée en mars 2016 indique qu’elle travaillera désormais avec l’État, pour « digitaliser ses dépenses et frais professionnels ». L’administration française souhaiterait donc équiper ses agents de la carte de paiement développée par Mooncard. Celle-ci permettra d’éviter par exemple plus de 3 millions de notes de frais liées au carburant chaque année, qui font perdre du temps aux différents services.

Grâce au produit en SaaS de la startup française, les notes de frais seront générées automatiquement et envoyées facilement. Un gain de temps, d’autonomie, et une transparence accrue pour les différents établissements publics selon l’État. D’un point de vue environnemental, cette digitalisation permettra aussi l’économie de « millions de bordereaux papier qui n’ont plus besoin d’être imprimés ».

À l’heure actuelle, Mooncard annonce que son rapprochement de l’administration française a déjà pris forme. Le cabinet du Premier ministre et les services des Armées ont d’ores et déjà équipé leur personnel des cartes de paiement de la fintech. De quoi offrir à la fintech une belle publicité, et un contrepied aux banques en ligne et néo-banques pour les pros.

Une fintech aux services de l’État

Il est rare de voir l’industrie des fintech françaises se lancer dans un contrat avec le secteur public. « Cette collaboration avec l’État français est un tournant dans l’histoire de Mooncard » se réjouissait Tristan Leteurtre, le Président et cofondateur de Mooncard. Mais depuis la crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus, le marché a bien changé et les attitudes face à la digitalisation des tâches ont évolué rapidement.

Aux États-Unis, la crise a davantage rapproché l’État fédéral des fintech. Le géant du paiement Square a même cherché à se montrer indispensable pour le plan de relance économique du pays, qui consistait en l’envoi de chèque dans les ménages, une opération simplifiée et accélérée en passant par les services de paiement numérique de la fintech fondée par Jack Dorsey et Jim McKelvey en 2009.

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