L’Internet des objets (IoT pour sa version anglaise) a de nombreuses applications au quotidien. De la santé, à la domotique, en passant par l’industrie, son apport est de plus en plus reconnu.
Pour autant, les objets connectés sont des cibles très populaires chez les cybercriminels, selon un rapport rendu par la société Kaspersky. Rien que pour le premier semestre de cette année, le nombre d’attaques a doublé par rapport à la même période en 2020, d’après les experts. En tout, l’étude a permis de détecter pas moins de 1,5 milliard d’offensives.
L’Union européenne s’empare du dossier
Pour expliquer ce phénomène, les auteurs affirment que la croissance de ce secteur y est pour beaucoup. Ainsi, chaque seconde, 127 nouveaux appareils sont connectés à Internet. Des failles sont dès lors repérées et permettent aux cybercriminels de voler des données personnelles, de miner des cryptomonnaies, ou d’utiliser les objets pour cibler d’autres réseaux dans le cadre d’attaques par déni de service.
D’autres facteurs expliquent le fait que l’IoT soit particulièrement visé. Kaspersky pense ainsi que certaines personnes ne se voient pas comme suffisamment importantes pour faire l’objet d’un piratage. Cité par Techradar, Dan Demeter, expert en sécurité de l’entreprise, précise :
La plupart de ces attaques sont évitables, c’est pourquoi nous conseillons aux utilisateurs de maisons intelligentes d’installer une solution de sécurité fiable, qui les aidera à rester en sécurité.
La mise à jour régulière du matériel est aussi un des moyens de se protéger, tout comme le renouvellement des mots de passe utilisés.
À noter que les dirigeants de l’Union européenne prennent ce sujet très au sérieux. Dans son discours de politique générale prononcé à la mi-septembre devant le parlement, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a annoncé une loi visant à établir des normes communes de cybersécurité pour les appareils connectés.
« Et comme les ressources sont rares, nous devons regrouper nos forces. Et nous ne devons pas seulement nous contenter de faire face à la cybermenace, nous devons aussi nous efforcer de devenir un leader en matière de cybersécurité », a-t-elle plaidé.
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