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Playboy entre dans le Métavers et donne très chaud à OnlyFans

Vous pensiez Playboy mal en point avec la disparition du magazine print en pleine pandémie ? NFT, Metavers, et même une plateforme concurrente de OnlyFans… le célèbre lapin continue de faire monter la température.

Playboy est sans conteste associé à un pan de l’érotisme un peu désuet – vestige d’un temps où acheter un magazine pouvait être en soit une véritable transgression. Las, la pandémie du coronavirus semblait bien avoir eu raison de la grande aventure du défunt Hugh Hefner : l’iconique magazine et ses célèbre Playmate n’existeront plus en version imprimée. Le titre a bien tenté de revenir en kiosque sous la forme de Mook mais depuis juillet 2021, Playboy prépare en réalité son entrée dans le monde purement digital.

A en croire The Sun, le célèbre magazine a en effet recruté les meilleurs experts des tendances émergentes pour se réinventer à 360°. La première manifestation de cette contre-offensive est la mise en ligne en octobre dernier de plus de 12 000 NFT représentant le fameux logo de la marque (baptisé Rabbitar). Une opération rentable – l’un des dessins a tout de même atteint, à date la somme de 43 456,20 euros. Mais la firme ne s’est pas du tout arrêtée en si bon chemin.

Comment Playboy est en train de se réinventer grâce à la technologie

Playboy vient en effet de lancer une nouvelle plateforme, Centerfold, conçue pour affronter directement la plateforme OnlyFans. Cette dernière s’attaque en effet régulièrement aux créateurs portés sur le X et l’érotisme. Et Centerfold est justement conçu pour eux. Playboy explique, notamment : “nous pensons que Centerfold peut secouer l’économie des créateurs comme Playboy Magazine a secoué me monde de l’édition”, veut croire le titre.

Néanmoins la prochaine révolution est sans doute à venir. Playboy est en effet en train de se doter d’un pôle de compétences autour du Métavers et du Web3. La firme a notamment recruté un community manager dédié, pour délivrer des expériences plus directes avec les fans de la marque. The Sun cite une interview récente du nouveau patron de Playboy Ben Kohn qui explique : “le magazine n’est qu’un produit de l’entreprise. Mais il faut bien voir que c’est cette tête de lapin qui vaut des milliards de dollars, et n’est pas reproductible”.

Lire aussi – Les archives de Playboy gratuites en ligne

“Lorsque vous pensez à ce que cette marque représente, d’un point de vue marketing, il s’agit d’une marque forte pratiquement identifiée par 100% des gens partout dans le monde”, conclut le patron de Playboy. A l’entendre on peut donc s’attendre à ce que le petit lapin continue de faire tourner des têtes, et qu’on le trouvera dans des endroits toujours plus surprenants…

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