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Pour son déploiement international, Lydia attire le chinois Tencent

Une nouvelle levée de fonds de la fintech française Lydia vient de faire entrer le géant chinois Tencent dans le capital du service de paiement.

La barre des 3 millions de clients venant d’être franchie, Lydia passe à l’étape supérieure : le déploiement international, en se basant pour le moment sur l’Europe. Pour accompagner ses ambitions, la startup française a réalisé un nouveau tour de table. Ce sont pas moins de 40 millions d’euros qui viennent d’être récoltés, en partie aidé par l’investissement de Tencent, le géant chinois propriétaire de WeChat.

Cet argent frais fait ainsi passer le montant d’argent récolté à 60 millions d’euros depuis la création de la Lydia. En France, la fintech fait désormais partie de ces jeunes pousses à avoir le plus d’ambitions. En septembre dernier, Lydia annonçait son plan international, en indiquant que « d’ici à la fin de l’année 2019, nous proposerons toutes les fonctionnalités de Lydia aux 340 millions d’habitants de la zone euro ».

Un investissement chinois dans Lydia

Tencent est né en 1998 à Shenzhen (Chine), et s’est spécialisé dans les services internet et mobile, ainsi que la publicité en ligne. Le groupe est aujourd’hui propriétaire de la messagerie WeChat, fortement utilisée en Chine en alternative à l’américain WhatsApp, avec plus de 960 millions d’utilisateurs actifs par mois (chiffres de 2018).

C’est assez rare pour être souligné : l’investissement du groupe dans la fintech française Lydia est représentatif de la croissance à laquelle Lydia peut s’attendre, alors que la startup parisienne s’est déjà très bien intégrée en France, avec une ouverture de compte pour 25 % des Français âgés entre 18 et 30 ans, et une croissance de 110 000 nouveaux utilisateurs chaque mois.

« Ces nouvelles ressources et l’appui d’un actionnaire tel que Tencent vont nous permettre de gagner beaucoup de temps et d’éviter de nombreux faux pas dans cette phase d’hypercroissance », déclaré le cofondateur et président de Lydia Cyril Chiche, à la suite de sa nouvelle levée de fonds.

Lydia élargit ses services

Au mois de novembre, Lydia avait annoncé l’arrivée d’une nouvelle fonctionnalité sur son application. « Le Marché », comme elle est sobrement appelée, permet aux utilisateurs d’accéder à de nouveaux services n’appartenant pas à ceux de Lydia. Cette stratégie de « marketplace » permet à l’application de pouvoir élargir sa proposition de service à moindre coût, tout en devenant une référence avec une plateforme portail, pour tous les nouveaux services cashless proposés depuis l’essor de la fintech.

Mais Lydia est aussi en quête de développer ses propres nouveaux services. La diversification de son activité (Lydia est spécialisée à l’origine dans le paiement mobile) passe aujourd’hui par l’intégration d’un service de prêt instantané, tout comme une assurance mobile. La startup française est même en avance sur la néobanque Revolut, en proposant un compte partagé permettant de réaliser des opérations (versements, retraits, paiements) avec d’autres cotitulaires du compte. Une fonctionnalité plus évoluée qu’une simple cagnotte, que son concurrent anglais propose.

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