On ne compte plus les attaques par ransomwares tant ces dernières se multiplient au cours de ces derniers mois. La dernière en date est celle de l’entreprise de logiciel américaine Kaseya qui a eu des répercussions mondiales. Ainsi, 800 supermarchés suédois dépendant de ses systèmes ont été paralysés et 1500 entreprises au total ont été impactées. Tout le monde peut donc désormais visualiser les conséquences concrètes de ces menaces.
La faiblesse des mots de passe est mise en cause
La réussite de ces cyberattaques ne doit en tout cas rien au hasard et repose souvent sur le talent des hackers impliqués dans ces opérations mais aussi, et surtout, sur le manque de vigilance de certains utilisateurs. Un rapport de la société américaine de cybersécurité Datto permet de mieux comprendre les failles à l’origine de la réussite d’une attaque par ransomware.
Les experts ont ainsi listé les principales causes qui permettent à ces cyberattaques d’être couronnées de succès. Ainsi, dans 54 % des cas, des e-mails de phishing permettent aux acteurs malveillants de passer à l’offensive. 27 % des failles répertoriées sont aussi liées à de mauvaises pratiques de la part des internautes.
Dans 26 % des cas, les entreprises sont mises en cause du fait de l’absence d’un service informatique compétent pour faire face à ces menaces. Les analystes pointent par ailleurs la faiblesse des mots de passe utilisés comme principale porte d’entrée par les pirates.
Ce dernier constat n’est malheureusement pas à même de nous surprendre. Une enquête récemment publiée par la société NordPass laissait ainsi apparaître que les 500 plus grandes compagnies américaines étaient particulièrement négligentes en ce domaine avec l’utilisation de mots de passe tels que «password », ou « 123456 ».
Enfin, le rapport s’intéresse aux secteurs qui sont les plus touchés du fait de la pandémie. Sans surprise, les hôpitaux sont particulièrement ciblés en cette période difficile, ce qui peut parfois mettre la vie de leurs patients en danger. Les entreprises de l’assurance et des banques sont aussi assez largement visés, tout comme celles de la high-tech.
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