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Retour sur la Lune : la Nasa ne sera pas dans les temps

L’inspecteur général de la NASA ne pense “pas faisable” un retour sur la Lune d’ici 2024. Elon Musk a alors proposé son aide.

En 2016, à son arrivée au pouvoir Donald Trump reprend le programme Constellation, qui aurait du envoyer des hommes sur la Lune au début des années 2000, dépoussiéré, l’ambitieux projet de la NASA de ramener des hommes sur notre satellite voit à nouveau le jour sous le nom Artemis. Cette référence directe aux missions Apollo montre toute la volonté de la NASA, qui compte bien réussir à envoyer des Hommes sur la Lune, 60 ans après Neil Armstrong.

La date de 2024 est alors choisie, un véritable défi technologique, l’agence spatiale américaine devant repartir de zéro pour construire cette mission. Depuis son lancement, le projet est critiqué. Plus exactement, le calendrier mis en place par la NASA est sous le feu incessant des critiques. 2024 n’est pas une date réaliste, et peu sont les observateurs du monde du spatial qui croient en un exploit de l’agence américaine.

Le dernier rapport du bureau de l’inspecteur général est sans appel sur cette question. La mission n’est « pas faisable » en 2024, tout simplement. Si les raisons sont multiples, celle qui est évoquée ici est la question des combinaisons des astronautes. En effet ces dernières ne pourront pas être prêtes avant 2025 au plus tôt.

Aujourd’hui les astronautes qui volent dans l’ISS utilisent des combinaisons vieilles de 45 ans. Il est donc obligatoire pour la NASA de développer une nouvelle génération de combinaisons, plus adaptées à notre époque.

Le sauveur Elon Musk

Face à ce nouveau problème pour la NASA, la solution pourrait (encore) venir du privé. SpaceX, déjà à l’origine de l’atterrisseur lunaire, pourrait en effet se charger de la lourde tâche du développement des combinaisons, selon les propres mots de son PDG, Elon Musk. L’entreprise qui a déjà hérité du contrat de l’alunisseur pour les missions Artemis, ainsi que celui du lanceur de la sonde Europa Clipper pourrait donc poser son logo sur les vestes de la NASA. De quoi renforcer encore un peu plus le rôle de SpaceX et plus généralement des entreprises privées, dans cette course à la Lune.

Si Elon Musk a annoncé dans un simple tweet que son entreprise était capable de s’occuper, dans les temps, du développement des combinaisons spatiales, il faut rappeler que la tâche est bien plus complexe qu’elle n’en a l’air. La NASA a en effet dépensé plus de 400 millions de dollars dans la conception de ces nouvelles tenues spatiales, et leur coût total devrait dépasser le milliard de dollars.

Il n’est pas certain que SpaceX soit prêt à débourser cette somme folle pour produire ses propres combinaisons pour le compte de la NASA.

Un calendrier plus réaliste ?

Ce premier aveu clair d’échec du bureau de l’inspecteur général pourrait être la première étape avant une redistribution des cartes côté américain. En effet, l’agence spatiale américaine pourrait profiter de ce rapport pour repenser son calendrier, en le rendant réaliste.

Des dates comme 2026 ou 2028 ont déjà été évoquées par plusieurs rumeurs, mais pour le moment, le programme Artemis s’accroche à son rêve de rejoindre la Lune en 2024. La première mission dans ce sens devrait décoller cette année, avec le lanceur SLS, qui lui non plus, n’est pas encore totalement prêt.

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