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Starlink : ce conseiller de Trump menace l’UE, « C’est Musk ou la Chine ! »

Il lance un avertissement aux États européens.

Choisissez Starlink, ou vous aurez la Chine. C’est en substance le message que Brendan Carr, président de la Commission fédérale des communications (FCC) a adressé aux démocraties occidentales. Alors que certains pays européens hésitent très clairement à collaborer avec la société d’Internet par satellite d’Elon Musk, ce dirigeant nommé par Donald Trump a pris la parole. Interrogé par le Financial Times, il déclare que ces États devraient « se concentrer sur le véritable problème à long terme : la montée du Parti communiste chinois ».

« Si Starlink vous inquiète, attendez la version communiste »

Si ces nations ont tendance à réfléchir à deux fois avant de se tourner vers Starlink, c’est qu’ils ont constaté que la compagnie dirigée par l’homme le plus riche du monde a récemment menacé l’Ukraine de couper ses services dans le pays. Autrement dit, elle sert clairement de levier politique à l’Oncle Sam. Or, les messages assez agressifs de l’administration américaine vis-à-vis de l’UE et sa politique commerciale invitent justement les leaders européens à se questionner sur la fiabilité de leur partenaire.

Brendan Carr, un vieil allié d’Elon Musk, estime quant à lui qu’il est « regrettable » que la politique puisse influencer les décisions à long terme : « Si Starlink vous inquiète, attendez simplement la version du PCC, vous serez vraiment inquiets », soutient-il.

Il estime même que ce dossier Starlink vaut pour l’ensemble des technologies. L’Europe pourrait d’après le président de la FCC, se retrouver coincée entre Washington et Pékin. Il y aurait ainsi un « grand fossé » entre les pays alignés sur la Chine et les autres dans des domaines comme l’intelligence artificielle.

Ce dernier ne semble d’ailleurs presque pas envisager voir l’Europe affirme sa propre souveraineté en développant ses propres solutions technologiques, même s’il répond à nos confrères : « Si l’Europe possède sa propre constellation de satellites, tant mieux ! Plus il y en aura, mieux ce sera. Mais plus généralement, je pense que l’Europe est un peu coincée entre les États-Unis et la Chine. Et il est temps de faire un choix ».

Pourtant l’Union européenne n’est pas dépourvue de solutions pour peu qu’elle s’en donne les moyens. On a d’ailleurs vu les actions de fournisseurs européens de satellites, comme les Français d’Eutelsat et les Luxembourgeois de SES grimper suite à la déclaration de la Commission qui a affirmé que Bruxelles « devrait financer l’accès [militaire] ukrainien aux services pouvant être fournis par des fournisseurs commerciaux basés dans l’UE ».

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