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Startup : vague de licenciements, que se passe-t-il ?

Plusieurs signaux d’alerte nous parviennent au sein de la tech européenne.

L’an dernier à la même époque, tout semblait aller pour le mieux dans le monde des startups en Europe. Les investissements pleuvaient et plusieurs pépites tricolores ont d’ailleurs réussi à se hisser au rang de licornes (entreprises valorisées à plus d’un milliard d’euros Ndlr) au cours de cette période.

La donne est bien différente en 2022, où l’ambiance morose actuellement en vogue aux États-Unis semble contaminer le vieux continent. Cela se ressent tout d’abord au niveau des levées de fonds qui, après un début d’année impressionnant, marquent aujourd’hui le pas. Leur niveau se situe à 143,9 milliards pour le premier trimestre, ce n’est certes pas encore la crise, mais une vraie baisse de 4,5 % par rapport aux trois derniers mois de l’année 2021.

Les fintechs et les startups de quick commerce font face à des difficultés

Pire, certaines entreprises commencent à licencier des employés. S’il est impossible de se montrer exhaustif, certains symboles retiennent néanmoins l’attention. Ainsi, dans le domaine des fintechs, la startup suédoise Klarna a décidé de supprimer 10 % de ses effectifs, soit 700 personnes. L’entreprise cite la guerre en Ukraine et la forte hausse de l’inflation, pour expliquer ses difficultés actuelles.

De même, le secteur du quick commerce est à la peine. La société allemande Gorillas licencie 300 employés, tandis que son rival turc Getir va se séparer de près de 4000 salariés, soit 14 % de ses salariés. Selon Les Échos, ces plateformes de livraison peinent à trouver un modèle économique rentable. Elles proposent des CDI mais ce système ne leur permet pas pour l’heure de dégager des bénéfices.

Fort heureusement, cette liste de plan de licenciements massifs n’inclus par pour l’heure de startups tricolores. Pour autant, l’heure n’est pas non plus à la fête au sein de la French Tech, et il est notamment conseillé aux entrepreneurs de revoir leur plans de recrutement et de veiller à leurs fonds propres, selon nos confrères.

C’est justement le message de l’incubateur américain Y Combinator qui suggère aux gérants de ces sociétés de se préparer au pire en réduisant au maximum les coûts pour bénéficier de marges de manœuvre et ainsi de ne pas trop subir les conséquences des turbulences actuellement en cours.

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