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Tesla devra-t-il (encore) payer pour les tweets d’Elon Musk ?

Tesla est de nouveau confronté à des messages que le directeur du groupe Elon Musk a partagé sur Twitter. De nouveau, l’entreprise est dans le viseur du gendarme boursier américain.

Il y a plusieurs mois maintenant, Elon Musk annonçait sur Twitter que Tesla pourrait bien se retirer de la Bourse, une décision sur laquelle il était finalement revenu plus tard en indiquant que cela ne serait pas le cas. Mais il avait annoncé la nouvelle publiquement sur Twitter, si bien que l’action du constructeur avait été modifiée, ce qui n’avait pas échappé à l’œil vigilant de la SEC.

L’organisme en charge des marchés avait alors jugé ce tweet trompeur et ouvert une enquête. En conséquence, Tesla et Elon Musk avaient dû s’acquitter d’une amende respective de 20 millions de dollars, tandis que le PDG du groupe a été obligé de quitter la présidence.

Tesla de nouveau dans le viseur de la SEC

C’est sur ces relations complexes que la SEC met de nouveau Tesla dans son viseur, accusant encore Elon Musk de partager des informations sur Twitter. Suite à la première affaire, l’organisme et le directeur ont conclu un accord qui interdit à ce dernier de poster des messages pouvant influencer le cours de l’action de Tesla. Néanmoins, l’entrepreneur a partagé un tweet dans lequel il assurait que le constructeur automobile produirait 500 000 véhicules en 2019, contre 0 en 2011. Sauf que seuls 400 000 véhicules étaient mentionnés par la firme jusqu’ici, en raison des difficultés de production liées au Model 3.

Elon Musk a évoqué la production de Tesla quelques heures plus tard, pour tenter de se rattraper : « [Je] voulais dire que le taux de production annualisé à la fin de 2019 serait probablement d’environ 500’000, c’est-à-dire 10’000 voitures par semaine. Les livraisons pour cette année demeurent attendues à environ 400’000 ».

Pour la SEC, il est clair que le directeur de Tesla a violé l’accord, ce qui a mené à l’ouverture d’une nouvelle enquête ce lundi 25 février. L’organisme américain indique : « Le 19 février 2019 M. Musk a tweeté ‘Tesla a produit zéro voiture en 2011 mais en produira environ 500.000 en 2019’. M. Musk n’a ni cherché ni obtenu d’approbation pour la publication de ce tweet qui était inexact et a été diffusé auprès de plus de 24 millions de personnes […] Par conséquent M. Musk a violé le jugement final en faisant très exactement ce que les termes du jugement devaient empêcher ».

Une nouvelle enquête est donc ouverte et un juge devra déterminer si le directeur de Tesla souhaite réellement respecter cet accord ou si cela n’a jamais été le cas. Une fois de plus, le groupe américain pourrait avoir à subir les conséquences du comportement de Musk. En effet, lorsque l’affaire a été révélée lundi, l’action de Tesla reculait de 3,6% après la clôture de la Bourse.

Voici notre test en vidéo de la Tesla Model 3 :

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