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Tesla poursuit (encore) certains de ses employés pour espionnage

Tesla poursuit officiellement quatre de ses anciens employés, qu’elle accuse d’espionnage. Tous ont travaillé au sein de la startup Zoox, pour qui ils auraient volé les secrets industriels.

Alors que Tesla accuse déjà un de ses anciens ingénieurs d’avoir volé certains de ses secrets industriels, le constructeur industriel s’est attaqué à quatre autres employés, eux aussi accusés d’espionnage.

Tesla attaque les employés concernés en justice

Si l’on en croit les accusations de Tesla, les employés concernés ont subtilisé « des renseignements exclusifs et des secrets commerciaux pour aider Zoox à surmonter les années de travail nécessaires au développement et à la gestion de ses propres opérations d’entreposage, de logistique et de contrôle des stocks ». Plus concrètement, Scott Turner, Sydney Cooper, Christian Dement et Craigh Emigh auraient violé les conditions de leur contrat de travail en s’emparant de ces informations pour la concurrence. Ils auraient tous démissionné de Tesla avant d’aller travailler chez Zoox, avec qui ils ne collaborent plus à ce jour.

En conséquence, le vol des secrets commerciaux de Tesla aurait permis à Zoox, qui se penche sur un système autonome de « s’affranchir des années de travail nécessaires pour développer et gérer ses propres opérations d’entreposage, de logistique et de contrôle des stocks ».

Pour sa part, l’ancien employé de Tesla, Christian Dement aurait envoyé des documents confidentiels vers l’extérieur depuis son lieu de travail, tandis que Sydney Cooper aurait fait de même en destinant les informations à Scott Turner et Zoox.

Actuellement, ce sont près de 100 anciens employés de Tesla qui travaillent avec Zoox, si l’on en croit les informations de LinkedIn évoquées par Business Insider. La startup pèse environ 3,2 milliards de dollars à ce jour.

Pour rappel, Tesla a également poursuivi l’ingénieur Martin Tripp au cours de l’été 2018. La firme avait envoyé un email en interne, indiquant qu’un employé avait subtilisé des informations, avant de licencier le concerné, qui se défend toujours actuellement en indiquant qu’il est un lanceur d’alerte. Pour lui, il ne s’agit pas de vol de secrets industriels, mais de sécurité publique.

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