Passer au contenu

Test Metroid Dread : le meilleur ami de votre nouvelle Nintendo Switch OLED ?

Hasard du calendrier (ou pas), le nouveau Metroid Dread est disponible en même temps que la nouvelle Nintendo Switch OLED. Notre test complet !

Officialisé il y a quelques mois, le nouveau Metroid Dread est enfin disponible, exclusivement sur Nintendo Switch. Un nouvel épisode fermement attendu par de nombreux fans de la licence, qui s’offre un retour aux sources, avec un gameplay en 2D. A ce sujet, il faut savoir que Metroid Dread (évoqué pour la première fois en 2005 !) peut être considéré comme le cinquième épisode de la saga, puisqu’il fait suite directement à Metroid sur NES (1986), Metroid II Return of Samus sur GameBoy (1991), Super Metroid sur Super Nintendo (1994), et enfin Metroid Fusion sur GameBoy Advance (2002). Notre verdict concernant la nouvelle mission de Samus Aran, « la plus dangereuse à ce jour ».

Metroid Dread enfin en test !

Lancée en 1986, la saga Metroid, à l’instar d’un Doom, a inauguré un tout nouveau genre vidéoludique. En effet, il s’agit ici d’explorer un vaste monde labyrinthique en 2D, la chasseuse de prime Samus Aran étant à même de récupérer de nouveaux pouvoirs, permettant au joueur de revenir sur ses pas pour accéder à des lieux inaccessibles auparavant. Un genre aujourd’hui très (trop ?) démocratisé, si bien qu’au-delà de « l’aura Metroid », ce nouveau Metroid Dread se devait d’être parfaitement ciselé par Nintendo pour surprendre les joueurs.

Un Metroid Dread qui prend place 20 ans après l’épisode Fusion, lorsque la Fédération Galactique reçoit une transmission indiquant la présence de parasites X, qui semblaient avoir disparu, sur la planète ZDR. Les Explorateurs Mobiles Multiformes Interplanétaires (ou EMMI) sont envoyés sur place pour résoudre ce mystère, mais ces derniers cessent aussitôt d’émettre. C’est alors que Samus Aran prend la décision de se rendre sur ZDR, où tout ne s’est pas réellement déroulé comme prévu…

On ne vous spoilera évidemment aucun pan de scénario ici, mais il s’agira de remettre la main sur les différents pouvoirs de Samus Aran, en explorant différents territoires interconnectés, afin d’aller bouter un vil personnage qui ne nous veut pas que du bien. Metroidvania oblige, la map, relativement succincte dans un premier temps, va rapidement s’étaler, avec de nombreuses zones dans un premier temps inaccessibles. Ce n’est qu’en évoluant dans le jeu, que l’on pourra revenir sur nos pas pour accéder à telle zone trop en hauteur, pour casser cet obstacle ou encore passer par un chemin très étroit.

La Morph Ball est évidemment de la partie

Metroid Dread est un labyrinthe géant, si bien que les néophytes se sentiront parfois un peu perdus, même si la map permet de trier certains éléments (comme les portes, pratique pour savoir lesquelles pourraient être ouvertes avec votre nouveau pouvoir), mais aussi de placer des marqueurs. Bien sûr, au fil du jeu, on déverrouille de nombreux raccourcis, ascenseurs, téléporteurs et autres moyens de locomotion pour se rendre très rapidement d’une zone à une autre.

Quand la Nintendo Switch OLED Samus

D’un point de vue strictement technique, Metroid Dread est une sacrée claque, avec en prime un nouveau rendu « tout en OLED » sur la nouvelle console de Nintendo. Mais peu importe la Nintendo Switch dont vous disposez, Metroid Dread affiche un rendu très agréable à l’œil (720p en portable et 900p en docké), avec un 60 fps particulièrement stable. Le sound design a également été très travaillé, et constitue sans conteste l’un des points forts du titre. Une sacrée prouesse sur la console de Nintendo. Visuellement, tout n’est pas parfait non, mais certains panoramas sont sublimes, avec en prime une belle gestion de la profondeur.

Mais là où Metroid Dread s’avère vraiment bluffant, c’est par la qualité de ses animations. En effet, le jeu propose un rendu très naturel, très « vivant », et il suffit de voir Samus s’appuyer sur un mur, ou encore viser avec précision (via la touche L et le stick gauche) pour profiter d’un travail juste admirable. A cela s’ajoute un gameplay particulièrement nerveux, à base de glissades, de sauts contre les parois et autres acrobaties, qui permet de profiter d’un spectacle de tous les instants.

La fluidité du gameplay est un autre point fort de ce Metroid Dread, et c’est un pur bonheur que de déambuler dans les niveaux, tantôt en tant que chasseur, tantôt en tant que proie. On retrouve également ici le système de parade introduit dans l’épisode 3DS, sans compter divers pouvoirs acquis par Samus au fil du jeu, qui transforment peu à peu cette dernière en véritable machine à tuer.

Oui, c’est un boss…

Malgré tout, ne croyez pas que Metroid Dread est un jeu « facile ». En effet, malgré les aptitudes de cette chère Samus, chaque ennemi rencontré présente un réel danger, sans compter certaines zones trop chaudes ou trop froides, qui feront fondre la jauge de vie de l’héroïne. Outre les zones de tension avec les E.M.M.I., Metroid Dread propose aussi quelques combats de boss dans lesquels il faudra se montrer à la fois précis et efficace, avec si possible une bonne maitrise de la parade. Et oui, s’il vous arrive de mourir à plusieurs reprises dans une même zone E.M.M.I., ou face à un boss, pas de panique, c’est normal. Comme dans bon nombre de jeux très punitifs, la victoire n’en sera que plus belle.

Même la mort est stylée dans Metroid Dread

Durée de vie et griefs

Côté durée de vie, Metroid Dread nécessitera environ 8 heures de temps chez celui qui cherchera avant tout à boucler l’aventure principale, sans viser le 100% de complétion sur chaque niveau. A noter qu’un mode Difficile sera disponible une fois l’aventure terminée, pour ceux qui souhaitent relever un nouveau challenge.

Globalement, ce nouveau (et très attendu) Metroid Dread est une incontestable réussite pour Nintendo, même si le joueur un tant soit peu exigeant lui trouvera quelques failles. Par exemple, il arrive que le frame rate chute légèrement (mais c’est très rare), que certains ennemis/décors aliasent un peu trop et que le jeu impose parfois de jouer de manière un peu « bourrine » pour abattre certains mid-boss.

A cela s’ajoute une mise en scène pas extraordinaire, un concept (MetroidVania) qui n’est aujourd’hui plus aussi « rare » qu’à une époque, ainsi que quelques chargements un peu longuets entre les zones, mais rien qui ne saurait empêcher ce Metroid Dread de constituer une excellent(issime) expérience pour qui apprécie le genre (lequel aura sans doute déjà fait l’acquisition de la version collector du jeu).

Notre avis concernant Metroid Dread

C’est indéniable, malgré les quelques griefs énumérés plus haut, Metroid Dread est une pure claque célesto-cosmique. Les phases d’action sont palpitantes et frénétiques, tandis que les phases d’infiltration font monter une vraie tension chez le joueur. A cela s’ajoute le côté labyrinthique propre à la saga, avec une belle dose d’exploration et toujours cette montée en puissance très agréable, sans oublier un travail admirable sur les animations et le sound design. Clairement l’un des meilleurs opus de la licence, et accessoirement aussi l’un des meilleurs jeux de la Nintendo Switch. Pas mal pour une licence qui célèbre ses 35 ans cette année !

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Metroid Dread

9

Notre avis

9.0/10

On aime

  • Gameplay nerveux et précis
  • Cette montée en puissance !
  • Ces animations !
  • La dualité action/exploration
  • Les E.M.M.I., bien stressants

On aime moins

  • Ça aliase un peu quand même
  • La difficulté pourra en rebuter certains
  • Un concept beaucoup moins « unique » aujourd’hui
Cliquer pour commenter
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *