Sony et le vlogging, c’est une véritable histoire d’amour. Après le séduisant ZV-1, le nippon a développé au fil des années toute une gamme d’appareils pensés pour cet usage si spécifique.
Avant la sortie du ZV-1 II, le catalogue se composait donc du ZV-1F, un modèle un peu moins musclé que le ZV-1 et avec un objectif fixe, parfait pour démarrer dans le vlogging, le ZV-1 modèle le plus polyvalent, et le ZV-E10, l’appareil pour les vlogueurs créatifs.
Le ZV-1 II, tout juste annoncé, vient donc reprendre le rôle du ZV-1 en récupérant des caractéristiques de ses frères, corrigeant au passage les principaux défauts de la première mouture.
Bien que la sortie du ZV-1 II ne soit prévu que pour juin 2023, nous avons eu la chance de le tester plusieurs jours en avant-première. Spoiler : nous n’avons pas été déçus.
Ce qu’on a aimé du ZV-1 II
Son format compact et sa prise en main facile
On prend les mêmes et on recommence. Et c’est tant mieux. Le ZV-1 premier du nom brillait par sa compacité, sa légèreté et son excellente prise en main. Ce nouveau cru reprend tous ces ingrédients avec quelques ajustements bienvenus.
Le premier est son écran orientable, devenu tactile (nous y reviendrons). Cette possibilité rend forcément l’utilisation beaucoup plus intuitive.
Cela ne veut pas dire que Sony abandonne les touches physiques si chères aux professionnels de la création audiovisuelle. Sur le dessus de l’appareil sont regroupés le bouton on/off, la molette de zoom, le bouton de déclenchement, celui permettant de basculer entre les modes de prise de vue et le fameux bouton « C1 » qui est un raccourci vers une fonction que l’on utilise fréquemment.
Au centre, la grille micro tient compagnie à l’accroche pour un micro externe. Sur le côté, on retrouve le port micro, micro-HDMI et USB-C (en lieu et place du micro-USB). Enfin, Sony a décalé la batterie pour que l’on puisse l’enlever lorsque la caméra est fixée sur un tripod.
À l’arrière de l’appareil, en plus de la molette et du bouton de navigation, on retrouve les touches menu, fonction, supprimer et visionner.
À l’usage, le ZV-1 II est donc toujours aussi agréable à utiliser. Ce tout petit appareil serait même presque plus pratique à manipuler qu’un smartphone. Sa taille permet en plus de le trimballer n’importe où, dans un sac ou dans une poche de pantalon cargo par exemple.
Sony joue donc ses classiques mais garde un oeil sur l’avenir. Dans sa stratégie « Road to zero » visant à réduire son impact écologique, l’entreprise a utilisé davantage de matériaux recyclés pour concevoir son appareil : du polyester recyclé pour la bonnette anti-vent, du SORPLAS et autres matériaux pour le boîtier et un packaging 100% recyclé (fibre de canne à sucre, papier, bambou).
La poignée Sony qui fait la diff
Si le ZV-1 II peut se fixer sur n’importe quel support de type gorilla pod, Sony propose toujours son accessoire maison.
Vendue 100 euros, la poignée du « Vlog Kit », permet trois choses : tenir le ZV-1 avec plus de confort, contrôler l’appareil à une main et le poser à peu près n’importe où (grâce au tripod intégré).
Une fois connectée en Bluetooth au ZV-1 II, la poignée permet d’appuyer sur le déclencheur, zoomer, prendre une photo ou activer le bouton associé à la touche C1 (pour nous l’option « flou d’arrière-plan »).
Cet accessoire est, à notre humble avis indispensable.
Son écran tactile
C’est sans doute LA nouveauté la plus remarquée de ce ZV-1 II : l’écran est désormais tactile ! Un changement bienvenu qui rend l’utilisation de la caméra beaucoup plus simple.
Pas vraiment connu pour l’ergonomie de ses menus, Sony rend donc l’expérience plus agréable en ajoutant ce support du tactile. Pour le reste, pas de bouleversement : l’écran est toujours orientable pour faciliter le cadrage dans toutes les situations. D’ailleurs, un cadre rouge entoure l’image pour indiquer que l’on tourne.
La taille de l’écran est suffisante pour suivre ce que l’on fait et les éléments affichés sont lisibles, y compris en plein soleil.
Il ne manquait que le tactile au modèle précédent, Sony rend donc une copie parfaite sur ce plan en ajoutant cette caractéristique.
La qualité d’image et de son
Si le ZV-1 avait fait chavirer les coeurs des vlogueurs, il présentait deux défauts techniques majeurs : le cadrage était trop serré (notamment avec le flou activé) et la captation du son était à revoir.
« Je vous ai compris ! » pourrait clamer Sony qui corrige tous ces aspects. Le ZV-1 II arbore un objectif ZEISS Vario-Sonnar T 18-50 mm (f/1,8-4) avec un capteur Exmor RS de 1’’ (20,1 Mpxl). Autant dire que Sony met le paquet.
Ces choix techniques améliorent la qualité d’image d’une part mais aussi celle du bokeh. Surtout, le ZV-1 II est capable de filmer avec un grand angle digne de ce nom, avec ou sans le mode « flou d’arrière-plan » activé.
Le ZV-1 II peut filmer jusqu’en 4K à 30 im/s, en Full HD jusqu’à 120 im/s et en HD pour les modes slow motion 5x et hyperlapse 60x.
Au delà de la qualité d’image impressionnante, de jour comme de nuit (et c’est sans doute en cela que le ZV-1 II se distingue d’un smartphone) nous avons été bluffés par la stabilisation de l’appareil et la rapidité de l’autofocus. Le suivi des sujets est toujours aussi efficace (avec cette fois la reconnaissance multi-visages), surtout avec le suivi de l’oeil (humain ou animal) activé.
Pour corriger les problèmes de captation du son, Sony a intégré trois micro directionnels positionnés sur le dessus de l’appareil. Il permettent notamment de mieux capter le son de celui qui filme, même s’il est « derrière » la caméra.
Trois modes de captation son proposés (et disponibles en un clic sur l’écran tactile) : à l’avant, à l’arrière ou dans toutes les directions.
Vous l’aurez compris, grâce aux améliorations matérielles apportées par Sony, le ZV-1 II corrige tout ce qui faisait défaut au ZV-1 premier du nom. Et pour ne rien gâcher, le constructeur continue de proposer des fonctionnalités créatives bien senties.
Les options créatives
En plus d’une excellente qualité d’image et de son, le ZV-1 II se veut ludique. Afin de faciliter toujours plus l’utilisation de son appareil, Sony a ajouté une flopée d’options permettant de répondre aux besoins de créativité des utilisateurs.
En plus des modes « flou » et « présentation produit » qui avaient fait sensation sur le ZV-1, le nippon ajoute à peu près tout ce qu’avait demandé sa communauté.
Au programme, la correction du grain de la peau (plus ou moins lisse) ou la gestion de la luminosité en un clic. Sony propose aussi de mixer 5 looks (classic, clean, chic, fresh, mono) et 4 moods (auto, gold, ocean, forest) pour appliquer des filtres colorimétriques variés.
La nouvelle killer feature de cette génération est sans aucun doute le mode CineVlog, accessible d’un simple appui sur l’écran, qui permet de tourner au format 21:9. Deux bandes noires viennent donc couper l’image en haut et en bas pour un rendu cinéma. Parfait pour les transitions ou les ralentis par exemple.
Enfin, le ZV-1 II peut servir de caméra pour streamer puisqu’il est reconnu immédiatement par OBS, le logiciel permettant de gérer la diffusion sur Twitch et consorts. Branchez simplement l’appareil sur votre ordinateur et ça fonctionne. Et en plus, la caméra se recharge en même temps.
On regrette seulement que Sony n’ait pas pensé à un mode timelapse, très utilisé sur les vlogs. On aurait aimé un bouton du même type que le CineVlog plutôt que de devoir jongler dans les menus pour créer des timelapses « à l’ancienne ». Sur la prochaine version Sony ?
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FNACCe qu’on a moins aimé du ZV-1 II
Son autonomie
Sony ne fait pas de miracle en matière d’autonomie. Comme son prédécesseur, le format compact du ZV-1 II ne permet pas d’intégrer de batterie volumineuse. Aussi, les améliorations techniques n’aident pas. Peut-on en vouloir à Sony ? Pas vraiment, l’autonomie faiblarde est le lot de tous les appareils électroniques performants et compacts.
Concrètement, l’endurance du ZV-1 II dépend grandement de l’utilisation que l’on en a, de la définition de l’image choisie, des modes utilisés et tant d’autres paramètres.
Nous avons pu embarquer le ZV-1 II le temps d’une grosse journée, pour tester l’ensemble des fonctionnalités. Au total, nous avons enregistré environ une heure de rush, avec des timelapses, ralentis, le mode « présentation produit » etc. La batterie a tenu bon, avec un peu moins de 50% à la fin de la journée.
On estime qu’un peu plus de deux heures de tournage en 4K viendraient à bout de la batterie. On ne saurait donc recommander d’opter pour une seconde batterie.
Soulignons enfin que Sony ne fournit toujours pas de boîtier de charge externe. Le ZV-1 II ne se recharge qu’en filaire. Impossible donc de recharger une batterie pendant que l’autre permet d’alimenter la bête.
Son prix
Le ZV-1 II a tout pour plaire, sauf son prix. Cette petite caméra conçue pour le vlog est affiché au prix conseillé de 1000 euros tout rond.
Les amateurs de vlog prennent donc aussi l’inflation en pleine tête, le ZV-1 premier du nom étant sorti à 799 euros. Sony augmente donc le tarif de 200 euros tout de même soit une hausse de 25%.
Cette augmentation rend cette caméra conçue pour le vlog encore moins pertinente face aux smartphones, largement utilisés par les créateurs de contenus.
Autrefois, on aurait pu conseiller de se tourner vers un smartphone à 400/500 euros comme un Pixel 6a accompagné d’un ZV-1 à 800 euros. Montant de la facture : 1 200 euros.
Aujourd’hui, ce combo est plus difficile à justifier. Aussi, la question qui se pose aux créateurs est la suivante : aux vues des avancées techniques des smartphones haut de gamme, vaut-il mieux investir dans un modèle premium à plus de 1 000 euros avec un gimbal à 150/200 euros, ou opter pour un smartphone plus abordable et le ZV-1 II ?
Selon nous, la première option reste plus pertinente, à moins d’avoir des exigences élevées en matière de qualité d’image, notamment de nuit.
Notre avis sur le Sony ZV-1 II
Vous êtes un créateur fan de Casey Neistat ? Vous aimez le format vlog ? Vous en faites souvent ? Alors le ZV-1 II est fait pour vous. La nouvelle caméra de vlogging signée Sony est un petit bijou de technologie que tout vlogueur rêverait d’utiliser au quotidien.
Toujours aussi agréable à prendre en main, le boîtier se perfectionne : son écran est désormais tactile, la qualité d’image et de son est améliorée, les options créatives sont encore plus nombreuses et tant d’autres choses encore. Sony a corrigé quasiment tous les défauts de son premier ZV-1. Tous sauf l’autonomie, toujours faiblarde pour un produit pensé pour la mobilité.
Finalement, le seul vrai défaut du ZV-1 II est son prix : vendu 1 000 euros, il faudra ajouter une batterie supplémentaire pour ne pas craindre de tomber en rade. Et pour une expérience vraiment confortable, la poignée Sony est un indispensable. 100 euros de plus sur la facture.
De fait, le tarif passe à près de 1 200 euros, soit le prix d’un smartphone premium et d’un gimbal, une configuration capable de fournir une expérience proche de celle du ZV-1 II.
Proche oui, mais pas identique. Car il est indéniable que la qualité d’image du ZV-1 II est encore bien au dessus de celle d’un smartphone, fusse-t-il le meilleur en création vidéo. Et c’est encore plus vrai quand la lumière vient à manquer.
Pour les vlogueurs exigeants, le ZV-1 II s’impose donc comme la caméra parfaite.
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Sony ZV-1 II
1000€
On aime
- Prise en main confortable
- Conception irréprochable
- Qualité d'image bluffante
- Riche en fonctionnalités
- Parfaite pour le vlog et le stream
On aime moins
- Prix élevé (et en hausse)
- Autonomie très moyenne
- Pas de chargeur externe
C’est vraiment performant et innovant
Avec un ami, nous sommes en train de le tester pour un vendeur amazon. Vous écrivez beaucoup d’erreurs dans votre texte. Les définitions vidéos sont 4k et hd et oui pas de fhd. La prise en main compact n’est pas aisée et difficile à maintenir si l’on a pas de poignée. Celle ci d’ailleurs ne coûte pas 100€ mais 150€ au moins cher. La qualité photo n’est pas au rendez-vous avec un objectif Zeiss, manque de piqué. Et bien d’autres choses donc méfiance ou achetez en connaissance de cause pour 1000€ et 150€ de poignée.