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Sony dégaine le ZV-E10, encore mieux que le ZV-1 (pour le même prix)

Sony corrige l’un de ses appareils photo best-seller, sans gonfler le prix. Mais il y a un mais.

Un an après la sortie du ZV1, le compact expert le plus efficace du catalogue pour pouvoir se mettre aux vidéos et au format « vlog » sur YouTube, Sony présente le ZV-E10, une suite (logique) sous la forme d’un appareil APS-C avec objectifs interchangeables. Batterie plus grande, plus grande diversité de longueurs focales, prix identiques (voire en baisse) et capteur plus grand font de l’appareil un excellent produit dès sa sortie.

Sony veut s’adresser au même public, autrement dit les clients cherchant un appareil photo pour un usage majoritairement vidéo. Le marché y est très compétitif avec une concurrence sous des formats différents, mais tout aussi pertinents pour le grand public qui chercherait un outil pour filmer des souvenirs : les caméras classiques, les caméras d’actions (style GoPro ou Insta360 Go 2) ainsi que les meilleurs smartphones pour la photo. Un confrère du Journal du Geek a déjà pu tester le Sony ZV-E10 et voici son avis.

ZV-E10 : un ZV1 APS-C

Sony a donc troqué le format compact avec l’objectif Zeiss intégré du ZV-1 pour un APS-C plus classique, mais toujours mirrorless et avec un plus grand capteur. Il profite de la taille de son boîtier légèrement plus élevée pour s’équiper d’une batterie plus grande (80 minutes de vidéo contre seulement 45 minutes pour le ZV-1). Il présente aussi des boutons de réglage plus confortables et des raccourcis physiques plus nombreux. Une prise microphone et une prise casque 3,5 mm sont aussi ajoutés.

Le capteur de 24,2 mégapixels est plus grand avec une plage ISO native de 100 à 32 000. La sensibilité à la lumière est raisonnable, mais il faudra se limiter à une ouverture à f/3.5 avec l’objectif 16-50 mm (f/3.5-5.6) vendu en kit. Quant à l’autofocus, il est toujours aussi efficace que sur le ZV-1. 425 collimateurs sont revendiqués, comme sur la série des Sony Alpha A6300, A6400, A6500. Suivi des sujets et des yeux est une nouvelle fois disponible et particulièrement efficace.

Le résultat vidéo est un format 4K à 60 images par seconde, mais il est aussi possible de filmer en 6K avec un avantage à la clé. En effet, le suréchantillonnage 6K de Sony permet de rajouter encore plus de finesse aux images en 4K pour un résultat tout bonnement excellent, qui dépasse la qualité des capteurs photo des meilleurs smartphones du marché. Le mode « Bokeh Switch » est disponible, un raccourci pour décider de rapidement flouter l’arrière-plan (de façon optique, contrairement aux smartphones et leur mode portrait).

Sony ZV E10 camera
© Sony

Le problème du Sony ZV-E10

Tout semble faire du ZV-E10 un appareil bien plus intéressant que le ZV-1. Sony a beau avoir déguisé sa gamme A6000, elle propose tout de même l’appareil à un prix bien plus avantageux que les plus de 1000 euros des autres. L’appareil est vendue au prix de 750 € avec le boîtier nu et 850 € avec l’objectif 16-50 mm. Mais le ZV-1 possède toujours un avantage et pas des moindres : la stabilisation optique. Le ZV-E10 ne l’a pas.

Sony fait des merveilles en autofocus, mais la stabilisation reste encore un point qui ne se démocratise pas aussi facilement. Pour limiter le prix du ZV-E10, la marque n’a pas intégré de stabilisateur optique et seule une stabilisation numérique est possible. Pour éviter que cela dénature vos vidéos, il faudra donc investir dans un stabilisateur tel que le DJI Osmo Mobile 4.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Je ne comprends pas, vous dites qu’il faudra investir dans un stabilisateur tel que le DJI OSMO Mobile 4, mais c’est un stabilisateur pour portable, pas pour caméra?

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