Passer au contenu

The Most Dangerous Game sur Quibi : on regarde ou on zappe ?

La plateforme de streaming Quibi possède des séries surprenantes. The Most Dangerous Game en fait partie. On vous donne notre avis…

Vous l’avez déjà compris par le passé, notamment avec notre chronique de The Fugitive, on aime bien voir ce qui se passe du côté de Quibi. Mais attention aux spoilers…

Si le succès n’est pas vraiment au rendez-vous pour l’instant du côté de Quibi, la plateforme présente tout de même plusieurs contenus ambitieux, à minima du côté du casting et souvent même du côté du scénario et des idées. The Most Dangerous Game est à ranger dans cette catégorie, avec Christoph Waltz (Inglorious Basterds), Liam Hemsworth (Hunger Games) ou encore Billy Burke (Zoo). Du bon monde rassemblés derrière une histoire, celle publiée pour la première fois dans la littérature en 1924 et adaptée à de nombreuses reprises. Récemment, The Hunt en proposait aussi sa propre version. Que vaut cette itération ?

The Most Dangerous Game nous laisse sur notre faim

Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec le concept, l’idée est de proposer une chasse très particulière, puisque le gibier est humain. Dans cette version, on suit Dodge Maynard (joué par Liam Hemsworth) qui veut être certain que sa femme enceinte ne manquera de rien alors qu’il est condamné. Il accepte donc d’être pourchassé par des hommes riches et sans pitié pendant 24 heures dans Detroit.

La série se révèle plutôt séduisante de façon générale, maximisant les intérêts du format de Quibi, qui offre des pastilles de moins de 10 minutes. Là où la série 24 nous offrait un suivi presque extensif du même laps de temps, The Most Dangerous Game se déroule en moins de 150 minutes. Le rythme est au rendez-vous, malgré des intrigues et des surprises un peu trop prévisibles. On se surprend à douter de qui peuvent être ou non les chasseurs.

Mais, paradoxalement, le format est aussi la faiblesse de The Most Dangerous Game. On aimerait bien en savoir plus parfois, voir certaines intrigues se développer plus avant à l’écran. Les personnes manquent un peu de profondeur, et on peine à véritablement s’attacher à eux. On en viendrait presque à souhaiter une adaptation plus complète avec 24 épisodes d’une heure… Il y a assurément la matière pour le faire.

📍 Pour ne manquer aucune actualité de Presse-citron, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.

Newsletter 🍋

Abonnez-vous, et recevez chaque matin un résumé de l’actu tech

Cliquer pour commenter
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *