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Une étude pointe les risques des discours de haine en ligne pour la santé mentale

L’exposition aux discriminations raciales est associée à des risques accrus de dépression et d’anxiété chez les jeunes qui en sont victimes.

Les réseaux sociaux présentent des apports inestimables en matière de communication. Ils sont aussi malheureusement assez souvent le réceptacle de débordements en tout genre.

Les discours de haines en font partie et ciblent régulièrement les femmes, les minorités ethniques et La communauté LQBTQ. Nous vous en parlions par exemple en avril dernier à travers le rapport rendu par la startup L1ght, une entreprise qui se spécialise dans la mesure des discours toxiques en ligne. Les analystes relevaient une augmentation de 900 % des discours de haine à destination de la Chine et des Chinois sur Twitter entre décembre et mars.

Des risques plus grands chez les hommes que chez les femmes ?

Des chercheurs américains ont mené une étude pour mieux comprendre les effets de ces contenus sur les personnes qui en sont victimes. Ils ont clairement pu établir un lien entre l’exposition à la discrimination ethnique et des symptômes plus importants de dépression et d’anxiété chez les jeunes hommes d’origine hispaniques.

Pour ce faire, ils ont interrogé 200 jeunes latinos âgés de 18 à 25 ans. Ils ont pu noter que plus ces derniers avaient pu voir des photos, des vidéos ou des mèmes racistes, plus les risques de dépression et d’anxiété étaient élevés.

« Une vidéo ou un mème viral peut ne pas toujours être dirigé contre vous, mais lorsque vous voyez quelqu’un discuter publiquement de votre groupe social ou ethnique de manière négative ou désobligeante, cela peut malheureusement avoir un impact négatif sur votre santé mentale », précise Miguel Ángel Cano l’auteur principal de cette étude.

Dans le détail, les scientifiques ont pu observer que les hommes étaient plus touchés par ce phénomène. Pour l’expliquer, ils estiment que ces publications dépeignent plus souvent des hommes que des femmes.

Certaines études ont par le passé montré que les jeunes adultes ont des symptômes de dépression plus élevés que les adolescents et leurs aînés. Dans ce cadre, les réseaux sociaux semblent jouer un rôle important, d’autant que les jeunes hispaniques ont une utilisation très élevée de ces modes de communication.

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Par : Gouvernement français
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