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Une nouvelle étude pointe l’effet néfaste de Facebook sur l’anxiété des utilisateurs

Les conséquences d’une utilisation prolongée sont loin d’être négligeables.

Les études s’accumulent et toutes pointent dans la même direction. En février dernier, nous vous informions des conclusions sans appel de scientifiques américains. Ces derniers ont observé que l’utilisation des réseaux sociaux augmente considérablement l’anxiété à des taux « nettement supérieurs à ce qui a été précédemment documenté ». Les personnes les plus vulnérables doivent donc se montrer prudentes dans l’utilisation de ces plateformes.

Deux nouvelles recherches viennent appuyer ces affirmations. Elle sont cette fois l’œuvre de Nurit Sternberg et de son équipe de l’Université de Tel Aviv. La première a porté sur 51 étudiants et s’est déroulée sur quatre journées. Ces derniers ont accepté d’installer un logiciel sur leurs téléphones et ordinateurs afin de surveiller leur activité sur Facebook juste avant un examen. Ils remplissaient en même temps un questionnaire pour évaluer leur niveau d’anxiété. Les résultats sont sans appel : plus les participants ont passé de temps sur Facebook et plus ils se sont sentis anxieux.

Les jeunes sont plus conscients des risques liés aux réseaux sociaux que leurs aînés

Une seconde expérimentation a permis de rentrer un peu plus dans le détail. Les scientifiques ont informé un groupe d’étudiants qu’ils allaient passer un test d’intelligence qui jouerait sur leur réussite universitaire. Ils étaient ensuite séparé en deux équipes et un accès à un ordinateur leur était ensuite proposé pendant 20 minutes. Certains étaient invités à préparer le test en se concentrant, tandis qu’il était dit aux autres qu’il ne servait à rien de se préparer.

Pour le premier groupe, les participants qui ont utilisé Facebook ont vu leur anxiété s’accroître. Cela n’a en revanche pas été le cas de ceux qui pouvaient se rendre sur le réseau social librement. Il pourrait donc y avoir dans le cas des étudiants, une forme d’anxiété accrue liée à la culpabilisation d’aller sur les réseaux sociaux, un comportement qui ne correspond pas à ce qu’on attend d’eux.

Les membres de la génération Z (âgés de 18 à 24 ans) ont d’ailleurs souvent plus conscience que leurs aînés des risques liés à ces plateformes. Selon une étude d’envergure menée par Dentsu Aegis, un groupe britannique de publicité et d’étude de marché, 31 % des jeunes ont limité le temps passé sur leurs smartphones au cours des 12 derniers mois.

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Par : Gouvernement français
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