Opener, l’une des nombreuses start-ups qui se lancent dans la course à la voiture volante (ou drone de transport de passager(s), à vous de voir), soutenue par Larry Page, co-fondateur de Google, est en train de rentrer dans le concret. L’entreprise pense en effet qu’un jour, ce type de véhicules deviendra suffisamment accessible pour se faire une place dans le paysage urbain de demain. Des représentants se sont entretenus avec le média américain CNBC.
Des voitures volantes prêtes, mais interdites en agglomération
Alan Eustace, conseiller technique d’Opener et ancien cadre de Google, s’est expliqué lors d’une interview. Selon lui, la principale limitation à laquelle les différents acteurs du monde des voitures volantes font face est la réglementation. Le premier véhicule de l’entreprise, baptisé BlackFly, sera mis en vente dès l’année prochaine, mais malheureusement ils ne pourra être utilisé que dans les zones rurales du territoire, excentrées des grandes métropoles américaines. Et selon les experts, il faudra des années avant que la réglementation évolue…
Techniquement, le BlackFly est un véhicule volant ultra-léger. Il n’y a donc pas besoin de licence de pilotage pour l’utiliser. Selon la start-up, il est très simple à piloter à l’aide d’un simple joystick. La cabine peut accueillir une personne mesurant jusqu’à deux mètres et pesant jusqu’à 114 kg. En revanche, Opener part avec un avantage de taille : l’investissement personnel de Larry Page dans le projet aide la start-up à se concentrer dans le développement du véhicule plutôt que sur la recherche des financements. Reste à voir si la concurrence, comme Ehang, saura arriver au terme de son développement.
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