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A 23 ans, il gagne 500.000 dollars par an avec Twitter

Ce jeune américain a trouvé un excellent filon pour toucher de jolis revenus via Twitter. Sa méthode ? Des faits, rien que des faits…

“Posséder un chat peut divisier le risque d’attaque cardiaque par trois ou plus”, “Chaque année, 11.000 américains se blessent en essayant des positions sexuelles bizarres”, “En France on peut épouser un mort”, “Titanic fut le premier film à faire plus d’1 milliard, Avatar le second”, “Le consommateur moyen de fast-food mange environ 12 poils pubiens par an”.

Des faits, rien que des faits. Vous en voulez encore ?

Vous le savez peut-être si vous nous connaissez, chez Presse-citron on adore les success-stories individuelles d’entrepreneurs du Web fondées sur des projets un peu iconoclastes, pour ne pas dire carrément barrés. Et celle-ci, même si elle n’est pas toute récente, est toujours d’actualité. Et elle est plutôt savoureuse.

Kris Sanchez est un jeune américain moyen de 23 ans qui apparemment cumulait deux handicaps sérieux : il s’ennuyait dans sa vie et il était fan de Britney Spears. N’écoutant que son courage, il décide alors en 2009 de s’inscrire sur Twitter pour suivre sa blonde idole, sans trop en attendre quoique ce soit. Comme sa vie n’était pas passionnante, et qu’il n’avait donc pas grand-chose à poster, il se mit à publier des “faits” saisis au hasard lors de ses grands moments de glande sur la Toile, et apparemment il était assez doué pour ça.

A tel point qu’à partir de 2011 il décide de passer “twitteur de faits” à plein temps. Et quand il dit “plein temps”, Kris ne rigole pas avec ça : ce sera un fait tweeté toutes les 15 minutes, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Comme il n’est pas non plus superman, on peut imaginer qu’il utilisait pour cela les outils de programmation de tweets qui commençaient à émerger il y a quelques années.

Le compte UberFacts était né. Et bien né puisqu’une année plus tard, en 2012, ce dernier comptait déjà 200.000 followers, et parmi eux des noms célèbres de grandes intellectuelles comme Paris Hilton ou encore Khloe Kardashian.

La pub rentre dans la danse…

Ce n’était que le début de l’aventure : alors que sa page Twitter frétillait de bons faits croustillants au rythme d’un téléscripteur d’agence de presse un jour de mariage princier, son créateur fut contacté par un réseau publicitaire, qui lui proposa entre autres de le rémunérer pour poster des liens. Sitôt dit sitôt fait, et le bon Kris commença a gagner des petites fortunes, au rythme de 600 à 800 dollars par semaine, ce qui n’était encore une fois qu’un début.

Car son empire du tweet s’est largement développé depuis : non seulement son compte Twitter affiche à ce jour près de 9,5 millions d’abonnés, mais il a également ouvert une page Facebook (1,27 million de fans) et un compte Instagram (468.000 followers). Avec tout ça, Kris Sanchez réalise un chiffre d’affaires plutôt rondelet de 500.000 dollars par an. Et c’est sans compter avec son application mobile dont il espère tirer 60.000 dollars hebdomadaires de revenus supplémentaires (ce qui me parait assez disproportionné soit dit entre nous, il y a peut-être une erreur d’un ou deux zéros mais avec ce genre de business à l’américaine il faut s’attendre à tout…).

Du coup, Sanchez vient de recruter deux collaborateurs pour l’aider à publier de façon toujours aussi soutenue ses faits sur la vie de tous les jours. Des faits dont il assure vérifier la véracité en recoupant pour chacun d’entre eux plusieurs sources, même s’il admet pouvoir se tromper parfois, notamment si une source n’est pas fiable.

Tweeter des petites infos du quotidien est donc devenu son job – plutôt bien payé – à plein temps, mais il ne souhaite pas en rester là et ambitionne d’aller vers la production TV et l’écriture d’un bouquin (de faits, probablement).

La clé du succès ? La régularité, bien sûr mais pas seulement. Comme pour toutes les histoires du même genre, il n’y a pas de recette magique mais un ensemble d’ingrédients qui, mis ensemble, fonctionnent. Dans le cas d’Uberfacts, on retrouve les éléments habituels : des faits, souvent amusants ou décalés, un truc facile à comprendre, vite lu et au fort potentiel viral (chacun des tweets est re-tweeté des centaines voire des milliers de fois) et un format adapté au mobile. Peut-être aussi qu’avoir choisi Twitter comme support de prédilection a largement contribué au succès du projet, même si dépendre à ce point de différentes plateformes externes sans y être “chez soi” est plutôt risqué à mon avis.

Reste à savoir si passer ses journées à tweeter relève du rêve (américain) ou du cauchemar…

Allez, un petit dernier pour la route : “86% de l’eau bénite contient des matières fécales”. On vous aura prévenus.

Source : Business Insider

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Par : Twitter, Inc.
4.1 / 5
22,5 M avis
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  1. Quand on pense qu’il y a des gens qui n’on rien à faire que de se faufiler dans les compte de leurs amies et amis de leurs amis pour voir ce qu’il ont partagé comme photos où message et pendant de temps là les autres font de ça leurs métier !
    Amercian deram !

  2. Métier de merde ! Bien payé, mais ça grille rapidement les neurones à mon avis. Je crois qu’à sa place, je finirai par embaucher des types pour faire le boulot à ma place, tout en conservant un pourcentage des bénéfices en tant que superviseur.

  3. Je vais faire pareil mais en chinois ou en indien.
    Peut être que je vais gagner 10x plus que Kris Sanchez !?

    En tout cas très belle anecdocte !

  4. Et l’art de passez son temps à s’abrutir le cerveau devant son écran. Le mec avait déjà un état d’esprit pathétique, il a encore plus plongé, quel épanouissement. Avec ça il ne doit pas sortir beaucoup, je ne sais pas s’il a une vie sentimentale et sociale, mais c’est fou ce que l’argent peut passer avant la vie elle-même. Avec un titre pareil à cet article, ça montre à quel point les motifs financiers sont les plus importants, on est dans une société tellement matérialiste. Moi j’aurais pas titré ainsi, pour moi le mec gâche sa vie. “une très belle histoire”? Sincèrement, il ya des gens qui ont une drôle de notion de ce qui est beau dans la vie. La nature, l’art, la culture, ça c’est beau. Mais un mec qui s’enferme pour poster sur le net, sans rien faire d’autre (c’est ce que j’en conclus, vu qu’avant il ne profitait pas de la vie), je ne vois pas où est la beauté. L’argent n’a rien de “beau” en soi, mais dans un monde où cela règne en maitre, je pense qu’on oublie l’essentiel, l’essence même de la vie….

  5. le gars a généré un fil d’infos que les gens lisent (ou aiment ou ne lisent plus mais “si tu adhères pas à ce truc t’es out”) et donc les publicitaires le rémunère pour qu’il continue à captiver ses followers afin que ces derniers soient au final imprégnés par toute la pub… les followers sont ainsi attrapés par le fil d’infos et le venin publicitaire vient les anesthésier… pas étonnant qu’on surnomme internet… la toile… (ceci dit, beaucoup d’autres ont agi de la même manière pour faire fortune : vendre leurs lecteurs aux publicitaires)

  6. Pour employer une image : il utilise son carnet d’adresses pour leur envoyer des liens publicitaires.
    Si les personnes sont d’accord pour recevoir ces liens, pourquoi pas ?

    Sachant que ce ne sont pas des amis, je veux dire de vrais amis que l’on connaît physiquement, pas des contacts internet que l’on nomme faussement amis. Car, j’imagine qu’avec ses vrais amis, il est comme nous tous, prévenant, et qu’il évite donc de les inonder de messages publicitaires.

  7. J’ai du mal à saisir ce que ce type produit.
    Il me fait plus penser à un exploiteur d’idiots (et pour ça, il y a encore quelques marchés à occuper…), qu’à quelqu’un qui a créé quelque chose de concret.

    Vu qu’on se dirige vers une humanité telle qu’elle est représentée dans Planet Stupid, ce n’est que le début pour lui. Il devrait peut-être tenter de se présenter à la présidence des US…

    Mais ce post rappel un fait important: Internet permet à des gens qui ne savent rien faire, d’avoir des conditions de vie supérieur à ceux qui ont une vraie qualification.

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