Depuis un peu plus d’un an, les NFT sont absolument partout. Rappelons qu’un « Non Fungible Token », est un actif numérique « non interchangeable ». En clair, c’est un certificat de propriété sur une œuvre unique, dont la valeur dépend de la demande et de l’activité sur le marché.
Les NFT sont loin de faire l’unanimité, et tandis que certains saluent la possibilité pour certains artistes de monétiser leurs œuvres sur Internet, d’autres pointent l’impact environnemental de cette technologie, et son inutilité dans de nombreux domaines.
Un potentiel d’acheteurs de NFT multiplié par 40
En France, selon un sondage commandé par Cointribune à l’Ifop, 3,5 % des répondants ont déjà acheté des jetons non fongibles, un total loin d’être négligeable, même si l’attrait pour les NFT semble surtout pour l’heure être le fait de jeunes urbains diplômés. Ce chiffre est à mettre en perspective avec les 8% de français qui auraient déjà acheté des crypto-monnaies.
Pour démocratiser un peu plus l’accès à ces actifs numériques, une startup new-yorkaise Neon a justement décidé de placer un distributeur automatique de NFT dans la ville. Munis d’une carte de crédit, les acheteurs peuvent ainsi s’offrir une boîte contenant un code unique. Grâce à ce précieux sésame, ils n’ont plus qu’à se rendre sur la plateforme de l’entreprise pour récupérer leur jeton non-fongible. L’opération a l’avantage de ne pas nécessiter de crypto-monnaie ni la possession d’un wallet.
Il y a toutefois un hic : la faiblesse du choix offert aux consommateurs. Ainsi, alors que des services comme OpenSea disposent d’une offre pléthorique, Neon ne propose pour l’heure que deux collections. La première baptisée Colors s’échange pour 6 dollars, et la seconde « Party Pigeons » est vendue pour 420 dollars. Les consommateurs n’ont qu’à choisir leur couleur au hasard et un collage est effectué, précise ZDNet.
Tandis que sa startup a déjà levé 3 millions de dollars le mois dernier, Jordan Birnholz, son fondateur, se montre enthousiaste pour ce concept. Cité par nos confrères, il explique :
Alors que seulement 2% des Américains ont des portefeuilles numériques, 80% ont une carte de crédit ou de débit. Cela représente une multiplication par 40 du public potentiel d’un artiste. (…) Nous rendons la vente d’art numérique encore plus simple que la vente d’art physique. Si les artistes veulent créer des NFT à partir de leur contenu existant ou d’un nouveau matériel, nous les voulons sur Neon.
Il est pour l’heure difficile de dire si cette expérience de distributeur automatique de NFT va rester cantonné à une expérimentation locale ou au contraire essaimer et devenir un véritable phénomène mondial.
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Suite au commentaire précèdent sur l’achat de NFT, je précise ne pas être artiste dessiné peindre ou autres ni avoir de peinture dessin numérique etc., à vendre donc.
Seulement un certificat d’authenticité Mundi mardi..
Il s’agissait juste d’une info.
Salutations