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Après 5 mois, comment se positionne N26 aux États-Unis ?

La néo-banque veut plaire aux clients américains en tant que banque secondaire, tout en pensant déjà à concurrencer les banques du quotidien.

Voilà cinq mois que l’Allemand N26 est arrivé sur le Nouveau continent. Malgré quelques critiques à ses débuts, la néo-banque semble plaire aux utilisateurs américains, qui sont 250 000 à avoir ouvert un compte aux États-Unis. Dans une interview à CNBC, N26 est revenu sur son installation et ses projets pour la suite. Au programme, elle compte demander à terme sa propre licence bancaire, alors que la néo-banque opère aujourd’hui grâce à son partenaire Axos Bank.

N26 veut concurrencer les “Big Four”

En août 2019, N26 a débuté son plan d’expansion américain. Avant le Brésil, les États-Unis ont vu arriver la néo-banque née à Berlin sept ans plus tôt, avec une offre bancaire proche de ce que propose Chime. Vis-à-vis de son concurrent, N26 est encore un petit acteur. Son équivalent californien revendique plus de 5 millions de clients l’année dernière, et continue de séduire les investisseurs, avec 500 millions de dollars levés en décembre 2019 auprès de DST Global.

Malgré tout, N26 ne se laisse pas impressionner. Elle vise les 100 millions de clients dans le monde d’ici 2025, tout comme le Britannique Revolut. Aux États-Unis, sa stratégie est d’ores et déjà de concurrencer les banques traditionnelles. Elles se prénomment les “Big Four”, et N26 affirme aujourd’hui récupérer des clients de Chase Bank et Citibank, figurant parmi ce petit cercle des plus grosses banques américaines.

Mais contrairement à l’Europe où la banque a obtenu sa propre licence en tant qu’établissement financier, aux États-Unis, N26 ne possède pas de charte de banque fédérale. Elle passe à l’heure actuelle par Axos Bank, et cela l’a contraint à une offre encore limitée dans ses produits financiers. Pour faire sa place, N26 joue sur son point fort de banque en ligne, à savoir son application simple, rapide et sobre. Elle s’appuie également sur des partenariats (Lime, Booking.com, et d’autres) pour offrir des avantages à ses clients.

“Nous nous améliorons constamment”

Pour rencontrer la même dynamique qu’en France – à savoir gagner plus de 3 000 nouveaux clients par jour – N26 va devoir étoffer son offre. Et cela devrait certainement passer par des contractions de partenariats, une alternative pour pouvoir rapidement et économiquement proposer des services que la néo-banque n’est pas encore capable de proposer elle-même. En France, c’est ainsi que les crédits à la consommation ont intégré l’offre, grâce à un partenaire français appelé Younited Credit.

“Nous investissons massivement dans le recrutement des équipes produit et tech, car ce sera un élément clé de différenciation dans le futur”, expliquait Jérémie Rosselli, le DG France de N26 à Presse-citron, dans une récente interview. Pour le moment, les cartes de crédit ne sont pas disponibles, tout comme les produits de prêts. Il pourrait s’agir des prochains investissements de la néo-banque pour les temps à venir, alors que Nicolas Kopp, le DG USA de N26 déclarait “nous nous améliorons constamment” face à nos confrères de CNBC. Si vous souhaitez davantage d’informations sur l’offre de N26, consultez notre comparatif entre N26 You et N26 Metal.

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