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Après N26, la néo-banque Monzo lève 144 millions de $

Après avoir attiré 2 millions de clients en moins de quatre années d’existence, Monzo enchaine un nouveau tour de table pour s’étendre aux États-Unis. La pépite britannique double sa valorisation par rapport au tour précédent, il y a seulement 8 mois.

Depuis le début de l’année, la fintech est l’un des secteurs les plus prisés des investisseurs, et le volume de transaction aurait dépassé les 117 milliards de dollars sur ces quelques mois. Après le méga tour de table de la néo-banque allemande N26 en janvier dernier (300 millions de dollars), c’est au tour de la britannique Monzo de lever 144 millions pour financer sa croissance.

Le marché américain en ligne de mire

Si cette dernière n’est pas encore présente sur le marché français, elle vise directement un marché autrement plus grand et lucratif : les États-Unis. Un marché qui est déjà au centre de toutes les attentions chez N26 et chez Revolut, qui ont prévu de s’y lancer dans les mois à venir. Ils devront faire face à une myriade d’acteurs déjà très installés, ainsi qu’à la future Apple Card qui a été officialisée en mars dernier.

Pour s’étendre de l’autre côté de l’Atlantique, Monzo bénéficie du soutien de ses investisseurs américains, à l’instar du fonds Continuity Growth de l’accélérateur Y Combinateur – qui a même mené ce nouveau tour de table. Les investisseurs historiques comme Orange Digital Ventures (également actionnaire de Raisin) ou Stripe ont remis la main à la poche.

Les chiffres de ce nouveau tour de table donnent le vertige : Monzo est désormais valorisée 2,5 milliards de dollars de dollars, contre 1,3 milliards il y a seulement 8 mois pour sa précédente levée de fonds. A titre de comparaison, N26 est valorisée 2,7 milliards depuis sa levée de fonds en janvier dernier tandis que Revolut était valorisée 1,7 milliards en avril 2018, au moment de sa dernière levée de fonds.

La fintech britannique au sommet de sa forme

Avec plus de 2 millions d’utilisateurs – dont une grande partie au Royaume-Uni – Monzo a montré qu’elle savait comment répondre aux besoins de la population. Il faut dire que le management est particulièrement aguerri puisque le fondateur de la pépite n’est autre que Tom Blomfield, qui a lui-même co-fondé GoCardless. Cette dernière est toujours hyper active, et elle a même levé 75 millions de dollars en février dernier auprès de GV, le fonds d’investissement d’Alphabet (maison mère de Google).

Hormis Monzo, on a vu de très belles levées de fonds au Royaume-Uni ces derniers mois – preuve que le risque du Brexit ne semble pas inquiéter les investisseurs plus que cela. On peut citer par exemple OakNorth, une société spécialisée dans les crédits aux PME qui a levé 440 millions de dollars. CheckOut a également réalisé un tour de 230 millions de dollars, pendant que Greensill levait 800 millions auprès de Softbank.

A noter que dans la banque en ligne, il y a aussi la britannique Starling Bank qui a levé 85 millions de dollars. Plutôt que de s’attaquer au marché américain, elle a l’intention dans un premier temps d’étendre sa position sur le marché européen. A ce titre, elle devrait faire son entrée sur le marché français d’ici à la fin de l’année.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Ravi de ce succès pour la néo-banque Monzo, mais n’auraient-ils pas prévu également un “tour de table” pour les néo-poètes ?

    Quelqu’un leur a-t-il communiqué mes coordonnées ?
    Chacun d’entre eux auraient même le privilège de recevoir un poème à leur propre nom.

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