La question des retraites est particulièrement sensible en France depuis le 5 décembre dernier. Alors qu’une large grève interprofessionnelle touche tout le pays, et que les transports sont largement paralysés en région parisienne, les syndicats ne veulent pas faire céder et le gouvernement non plus. Point majeur de désaccord ? L’âge de départ à la retraite que le gouvernement souhaite porter à 64 ans. Au Japon, la question ne semble pas trop se poser, alors que 26 % des plus de 65 ans travaillent encore. Mais un nombre croissant d’entre eux misent sur des exosquelettes pour repousser le départ de l’âge à la retraite.
Une assistance robotique plutôt que la retraite
On sait que la robotique avance à l’heure actuelle dans des directions surprenantes. Si certaines entreprises comme Wandercraft travaillent à permettre aux gens ayant perdu leurs jambes de marcher à nouveau, il y a aussi des projets de queues robotiques, particulièrement déroutants.
Mais quand on parle d’exosquelettes à l’heure actuelle, cela concerne surtout les soldats ou encore les ouvriers à l’usine. Mais, les anciens au Japon misent désormais cette technologie pour continuer à travailler et ne pas partir à la retraite. Cela leur permet par exemple d’avoir de l’aide au niveau des bras ou des jambes.
L’entreprise Innophys a par exemple mis au point une sorte de sac à doc qui remplace les muscles des bras et permet de soulever 25 kilos sans effort. Le prix ? 1300 dollars. Parmi leurs clients, un homme âgé de 70 ans, dont la famille travaille les champs. Avec cette technologie, il peut continuer à travailler. D’autres entreprises proposent ce même type de technologie. Parfois ce sont même des usines qui les proposent directement à leurs employés qui auraient parfois du mal à travailler le cas échéant.
Par ailleurs, le Japon est en train de réfléchir à repousser l’âge de la retraite à 70 ans. De quoi renforcer le marché des exosquelettes.
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