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Aux États-Unis, des fournisseurs tentent de sauver Huawei (et leur chiffre d’affaires)

Des entreprises américaines veulent continuer à travailler avec Huawei et le font savoir à l’administration Trump.

Le bannissement de Huawei aux États-Unis ne pénalise pas uniquement le constructeur chinois, mais également tous les fournisseurs de celui-ci. En effet, après l’ajout de Huawei à la liste noire américaine, les sociétés telles qu’Intel, Qualcomm ou Broadcom n’auront plus le droit de fournir des produits ou des services à l’entreprise chinoise (après un délai de 90 jours accordé par l’administration).

Des sociétés américaines veulent continuer à collaborer avec Huawei

Dans un précédent article, nous évoquions des discussions qui auraient eu lieu entre Google et des responsables de l’administration Trump. La firme de Mountain View, qui propose le système d’exploitation Android et des licences pour les applications comme le Play Store, voudrait continuer à collaborer avec Huawei et son principal argument serait que le vrai risque pour la sécurité nationale des États-Unis serait que le constructeur chinois se tourne complètement vers son propre système d’exploitation (qui ne bénéficiera pas des fonctionnalités de sécurité de Google).

Aujourd’hui, nous apprenons via Reuters que des fournisseurs de Huawei en composants pour les appareils électroniques tenteraient également de faire pression sur le gouvernement américain. D’après le média, fin mai, de hauts responsables d’Intel et Xilinx auraient rencontré les Département du Commerce des USA pour discuter de la situation. Qualcomm aurait également discuté avec le Département.

Si ces rencontres n’ont pas été confirmées, la Semiconductor Industry Association (SIA) admet quant à elle avoir discuté avec le gouvernement, au nom des sociétés représentées par ce groupe de lobbying, sur la situation de Huawei. Cité par Reuters, le vice-président des politiques internationales de la SIA, Jimmy Goodrich, expose son point de vue : les technologies qui ne sont pas concernées par la sécurité nationale ne devraient pas entrer dans le champ des sanctions américaines. « Et nous avons transmis cette perspective au gouvernement », a-t-il indiqué.

Mais de son côté, Huawei n’aurait eu recours à aucun lobbying pour essayer de faire pression sur le gouvernement américain. D’autre part, les sociétés américaines qui discutent avec le gouvernement des États-Unis ne le feraient pas à la demande de leur partenaire chinois.

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