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Barack Obama charge violemment les réseaux sociaux

L’ancien président américaine, Barack Obama, a tenu à tirer la sonnette d’alarme.

Ils amplifient « les pires instincts de l’humanité ». Dans un discours prononcé à l’université de Stanford, en plein cœur de la Silicon Valley, Barack Obama a violemment critiqué les grands réseaux sociaux.

« Les outils ne nous contrôlent pas, nous devons les contrôler »

S’il reconnaît que des plateformes telles que MySpace et Facebook ont joué un rôle important dans ses campagnes victorieuses, et qu’il n’aurait « peut-être pas été élu » sans elles, l’ancien président américain a tenu un discours très ferme à leur encontre.

Selon lui, « l’une des causes majeures de l’affaiblissement des démocraties tient au profond changement dans nos façons de communiquer et de nous informer ». Et justement, le modèle économique de gratuité de sites tels que Facebook, Twitter ou YouTube pose clairement problème d’après Barack Obama.

Il pousse en effet ces portails à mettre en avant « des contenus inflammatoires, polarisants, qui attirent l’attention et encouragent la participation ». L’ancien sénateur de l’Illinois a également tenu à insister sur les ravages de la désinformation, non sans mentionner son successeur à la Maison-Blanche : Donald Trump.

« Nous venons de voir un président en exercice nier des résultats électoraux clairs et aider à inciter une insurrection violente contre la capitale de la nation », a-t-il déploré. Fort de cet état des lieux accablant, Barack Obama demande au gouvernement de réguler ces grandes plateformes qui doivent selon lui être tenues responsables des débordements et faire preuve de davantage de transparence.

Il ajoute : « Les algorithmes devraient être soumis à des contrôles de sécurité par une autorité de régulation, au même titre que les voitures, aliments et autres produits de consommation. Car selon lui, « les outils ne nous contrôlent pas, nous devons les contrôler ».

Par le passé, Barack Obama s’était déjà distingué par des discours fermes à l’égard des géants du web. Nul doute que ces déclarations ont été entendues par Joe Biden et les démocrates au Congrès. Pour l’heure, et au-delà des grands discours, la régulation tarde en tout cas à venir.

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1 commentaire
1 commentaire
  1. Après les drones tueurs à coup de missiles, il veut nous pondre les drones numériques. Rappelons lui le 1er amendement et le second :

    Il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ».

    « Une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne doit pas être transgressé. »

    Il est baisé Barack, tout le monde saura un jour qu’Apollo est une fake -News et que Kennedy a été assassiné par les bellicistes des USA parce que le “téléphone rouge” lui avait appris qu’Israël l’arnaquait en lui cachant la mise au point d’une bombe nucléaire à Dimona et que les soviétiques n’avaient pas l’intention d’aller sur la lune jugeant l’entreprise impossible à l’époque, le programme lunaire cachant des recherches pour le complexe militaro-industriel.

    Il n’est pas au bout de ses surprises Barack… 🙂

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