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Ce satellite peut capturer n’importe quelle image n’importe où dans le monde, même à travers les murs

Pas grand chose n’est capable de venir perturber Capella Space et son satellite.

Il y a deux jours de cela, l’année 2020 devenait officiellement l’année qui a inondé l’espace de satellites. Évidemment, Starlink, le projet de SpaceX orchestré par Elon Musk y est pour beaucoup, toutefois, plusieurs autres sociétés ont contribué à saturer l’espace. Tous les jours, de nouvelles sociétés apparaissent avec des ambitions toujours plus grandes, et demandent des autorisations pour envoyer de nouveaux satellites en orbites.

Récemment, c’est la société spatiale américaine Capella Space qui a attiré notre attention. Capella Space a présenté un satellite d’observation ultra optimisé capable de capter des images extrêmement nettes n’importe où dans le monde et même à travers les murs de certains bâtiments. Il existe de nombreux satellites actuellement en orbite qui ont pour mission de surveiller le monde, en étant capable de se focaliser sur certains objectifs. Toutefois, ces satellites ont des limites que celui de Capella Space n’a pas. Cette société est parvenue à créer un satellite surpuissant qui peut prendre des images de nuit comme de jour, qu’il pleuve, neige, ou qu’il fasse beau.

Bientôt 6 renforts.

Actuellement, Capella Space possède un seul satellite en orbite. Cependant, la société vient d’officialiser l’ouverture de son service qui permet au gouvernement américain, ou à des clients privés de demander une image de n’importe quoi, n’importe où sur la planète. En termes de confidentialité c’est terrifiant, sans compter que Capella Space a obtenu l’autorisation de lancer 6 satellites supplémentaires dès 2021.

Pour parvenir à proposer un service aussi précis, Capella Space utilise un radar spécial appelé SAR. Cette technologie est largement inspirée de la vision des dauphins ou des chauves-souris. Grâce à cela, les nuages sont quasi transparents pour le satellite, tout comme le brouillard, la fumée, ou la nuit. Capella Space n’est aucunement à l’origine de cette technologie SAR, toutefois, Payam Banazadeh le fondateur de la société, estime que son entreprise est la première aux États-Unis à proposer cette technologie et la première au monde à offrir une telle plate-forme ouverte aux particuliers comme aux autorités.

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14 commentaires
14 commentaires
    1. N’importe ou sur la planète… Peut etre, mais pas n’importe quand. Un satellite en orbite basse a un champs de vision assez limité et on ne change pas d’orbite en un claquement des doigts.

  1. Euh…
    La plupart des satellites existant qui font de l’imagerie radar utilisent un SAR (radar à ouverture synthétique de phase).
    Et c’est le propre des images radar d’être tout temps.
    Je ne vois pas ce qu’il y a de nouveau ici ?

    1. Absolument d’accord, un article à sensation sur une technologie vieille de 20ans+. Rien de neuf sous le soleil si ce n’est que le rédacteur a probablement découvert ça cette semaine mais qu’il aurait fallu se documenter plus largement que sur Capella Space.

  2. Déjà au niveau du sol, j’ai pas connaissance de technologie qui puisse voir à travers les murs. Alors depuis un satellite, on est dans le pure argument marketing non démontré…

  3. En effet voir à travers les nuages est une activité réalisée régulièrement depuis avions ou satellite.
    Voir à travers du dur depuis le ciel serait étonnant. Vous imaginez : avec un tel système on pourrait envoyer des avions découvrir des zones pétrolifères par exemple…
    Je dis ça,je dis rien.
    Merci de vérifier vos sources SVP.

  4. Ce qu’il y a de nouveau?
    C’est très simple.
    1) D’abord, évidemment, pas la vision à travers les murs…

    2) En revanche, les satellites de Capella Space sont des micro-satellites, qui coûtent une fraction minime du coût des satellites européens qui font du SAR:
    Terra-sar-x, 1300kg, 130 millions d’€,
    Cosmo-skymed, 1900kg, 230 millions d’€.
    Le tout pour une résolution équivalente.

    3) Ce faible coût permet de créer une constellation d’une quarantaine de satellites. Elle offrira la possibilité d’avoir un cliché presque instantanément, de tout point du globe.
    Ce que ne permet pas un satellite unique. Cette instantanéïté est très coherente avec l’idée même de la technologie SAR. En effet, quel intérêt y a t’il à s’affanchir de la nuit si on doit attendre des heures pour pouvoir prendre un cliché ? Dans ce cas, attendons le petit matin…

    4) Cela permet aussi de fournir des image à un prix bien plus bas. Ce qui démocratisera l’accès à cette technologie, et ouvrira de multiples possibilités: dans les secours, la lutte contre la contrebande, la pêche illégale, la drogue, également des usages pour l’agriculture, l’intelligence économique, la défense…

    5) Nos stratèges européens n’ont guère vu l’intérêt des constellations. Seuls quelques uns, comme Thierry Breton, qui comprend la technologie, demande que l’Europe se dote d’une constellation pour les télécoms.Avec plus de 5 ans de retard…
    Ça nous rappelle bien d’autres histoires, les fusées réutilisables, par exemple.
    Mais cette idée de constellation, comme la plupart des innovations technologiques, se heurte déjà , en France, aux militants écologistes. Affaire à suivre, donc.

  5. Technologie pas très nouvelle.

    Aujourd’hui les satellites espions américains peuvent voir jusqu’à 2 mètres sous terre. Pratique par exemple pour créer une carte des champs de mines.

    Certains satellites peuvent repérer un individu précis si celui-ci porte une montre, un collier, ou un objet connus des agences de renseignements. La composition et le poids du métal se trouvant dans cet objet peut être détecté par le satellite et permet suivre à la trace l’individu qui le porte.

  6. JE SUIS DESOLE DE VOUS LE DIRE
    MAIS VOTRE ARTICLE EST UNE FAKE NEWS, OU UNE REPLIQUE DE FAKE NEWS.
    A AUCUN MOMENT NI LA TECHNOLOGIE SAR, NI LE SITE WEB DU CONSTRUCTEUR DE SATELLITE NE FONT MENTION DE « TRAVERSER DES MURS »

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