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Cette nouvelle plateforme vidéo va-t-elle faire de l’ombre à Netflix ?

Le service de vidéo à la demande Quibi affûte ses armes. Il faut dire qu’il a les moyens de ses ambitions. De très gros moyens…

 

Quibi, ça vous parle ?

Posted by Presse-citron on Monday, January 20, 2020

 

Le tout Hollywood est sur le pied de guerre. Pour une fois, une nouvelle plateforme vidéo n’est pas née dans les cerveaux survoltés d’un groupe d’adolescents au fond d’un garage de la Silicon Valley, mais de tout ce que Los Angeles compte d’institutions dans le domaine de l’entertainment.

Cette plateforme, c’est Quibi (abréviation de “quick bits” ou “petits morceaux vite fait” en français). Et on peut d’ores et déjà dire que ce n’est pas vraiment du bricolage vaguement improvisé par quelques codeurs un peu plus doués que la moyenne. Car chez Quibi, si la technologie est bien sûr importante, c’est surtout le catalogue de contenus en cours de constitution et les investisseurs et partenaires prestigieux qui font la différence.

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Lancé par Jeffrey Katzenberg, producteur, ancien président de Disney et cofondateur de DreamWorks, Quibi peut être vu comme un croisement entre TikTok et Netflix, même si la comparaison n’est pas tout à fait exacte. Disons que de TikTok, Quibi reprend quelques caractéristiques comme le fait qu’il soit un service de vidéos courtes et destinées à être consommées de préférence en format vertical dans n’importe-quelle situation, dès que l’on a quelques minutes devant soi. Mais la similitude s’arrête là, car sur Quibi, pas de contenus générés par les utilisateurs, mais des programmes maison, à l’instar de Netflix, donc.

Pas vraiment l’esprit startup, mais des partenaires prestigieux

Quibi, qui sera lancé le 20 avril prochain et sera dirigé par Meg Whitman, ancienne PDG de HP Entreprises, proposera une variété de contenus originaux allant des séries aux documentaires en passant par l’info. Mais dans un format exclusivement mobile. Le service ne sera a priori pas disponible sur les téléviseurs ni sur les autres écrans, mais seulement sur les smartphones. Et surtout, la plateforme ne proposera que des programmes courts, entre 4 et 10 minutes maximum, qu’il sera possible de regarder indifféremment au format portrait ou au format paysage, l’image s’adaptant automatiquement à la façon de regarder, un peu à l’image d’un site web responsive, dont les contenus se formatent selon la place disponible sur l’écran.

On peut dire sans trop se mouiller que le service est bien né, puisqu’il est adoubé par les plus grands studios hollywoodiens puisque Fox, NBC Universal, Sony Pictures, Warner Media, Paramount Pictures et Disney sont déjà partenaires. Côté investisseurs on trouve également Alibaba, alors que du côté des fournisseurs de producteurs de contenus, il y a aussi du beau linge avec des noms comme La BBC, ITV, NBC News, Leonardo di Caprio, Jennifer Lopez, Jason Blum, Steven Spielberg (qui produit et réalise une série d’horreur spécifiquement pour la plateforme), Steven Soderbergh…

Enfin, côté financement, il semblerait que Quibi ait de quoi voir venir puisque le service a déjà levé quelque 1,4 milliard de dollars plusieurs mois avant son ouverture. De quoi préparer sereinement une première volée de programmes, qui seront accessibles moyennant un abonnement d’environ 5 euros par mois.

Dans cette vidéo je vous donne mon point de vue sur Quibi et pourquoi il faut suivre cela de près.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. Vimeo fait aussi des contenus de qualité avec des pro et des contenus de 10 min .Malheureusement le format 10 min est ch*ant , ça ne vaut pas les court-métrages de max. 5 min .
    Quibi ne fera pas mieux que viméo et n’a rien inventé .

  2. Oui enfin je crois que ce sont d’autres moyens et d’autres ambitions que Vimeo sans leur faire injure. C’est difficilement comparable.

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