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La Chine a réussi à envoyer un nouveau vaisseau spatial dans l’espace

La Chine a envoyé un nouveau vaisseau spatial en orbite, une étape cruciale qui pourrait mener vers des vols habités sur la Lune.

Alors que la situation sanitaire actuelle risque de retarder plusieurs projets spatiaux, cela n’a pas empêché la Chine de réussir le dernier lancement de son vaisseau spatial. Le mardi 5 mai, le pays a mis en orbite une nouvelle fusée baptisée Longue Marche 5B.

Cette réussite était cruciale pour la Chine, car ce succès constitue une étape décisive dans les projets du pays. À long terme, ce vaisseau pourrait être en mesure de transporter des astronautes vers la future Station Spatiale chinoise (CSS) ou même envoyer des humains directement sur la Lune.

Les ambitions spatiales de la Chine sont vastes

Actuellement, seul le vaisseau spatial Soyouz permet d’acheminer des personnes vers la Station Spatiale Internationale (ISS), ce qui a poussé la NASA à vouloir réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie. Depuis quelques années, l’agence spatiale collabore donc avec SpaceX et Boeing afin que les sociétés spatiales conçoivent une capsule capable de remplacer Soyouz. La NASA a aussi fait part de sa volonté de retourner sur la Lune d’ici 5 ans, ce qui laisse à supposer qu’un humain remettra le pied sur le satellite en 2024.

À ce jour, seules 12 personnes ont marché sur la Lune et il s’agissait exclusivement d’hommes de nationalité américaine. Il n’est donc pas étonnant que la Chine se penche elle aussi sur le sujet de près et relance la course à la Lune qui avait précédemment opposé les USA à la Russie. En développant un tel vaisseau, le pays s’éviterait aussi tout risque de dépendance aux États-Unis, sachant que les relations entre les deux pays peuvent parfois être tendues.

S’il était vide lors de ce test, le vaisseau spatial de la Chine pourrait être en mesure de transporter six personnes tout en étant réutilisable —du moins en partie. Il est aussi vraisemblablement plus résistant à la chaleur, plus lourd et plus sûr que le précédent modèle utilisé par le pays.

En parallèle, la Chine travaille sur la conception de sa propre Station Spatiale Tiangong 3, un dispositif qui devrait se composer de trois parties, à savoir un module principal de 17 mètres et deux modules annexes plus petits dédiés aux expériences scientifiques. Le projet pourrait finir d’être achevé en 2022 et sa durée de vie pourrait être d’au moins 10 ans. Celui-ci se présente comme le digne successeur de l’ISS et devrait être ouvert « à tous les pays ».

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