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Comment l’État veut soutenir le secteur du reconditionné

Le gouvernement veut structurer cette filière en plein essor.

Tablettes, smartphones, ordinateurs… le marché du reconditionné connaît une belle croissance en France. Rien que pour l’année 2021, on estime que trois millions de téléphones remis en état de marche ont été vendus.

Cette bonne nouvelle pour le porte-monnaie en est aussi une pour la lutte contre le changement climatique. D’après une étude de l’Ademe, l’achat d’un téléphone reconditionné permet de réduire l’impact environnemental annuel d’une échelle allant de 77 à 91% par rapport à un achat neuf.

Contrer les dérives pour redonner confiance

C’est dans ce contexte très porteur, que l’État vient d’annoncer une plan d’aide de 15 millions d’euros destiné aux professionnels du reconditionnement. Selon Zdnet, elle prendra la forme d’une somme versée pour chaque appareil remis en état. Ceux qui souhaitent en bénéficier devront déposer leurs demandes avant le 31 mars 2023 « sous réserve de non-épuisement de l’enveloppe disponible. »

D’après nos confrères, ce plan se décline aussi par la création d’un nouveau label visant à améliorer la réputation des reconditionneurs souvent mise à mal. Comme nous vous l’expliquions récemment, une enquête de la DGCCRF a révélé que si certains professionnels du secteur proposent en effet des offres intéressantes, nombre d’entre eux n’hésitent pas tricher.

Enfin, et c’est aussi un enjeu primordial, les pouvoirs publics souhaitent structurer cette filière qui comprend de très nombreuses TPE et PME, ainsi que des petites structures de l’économie sociale et solidaire. Cité par Zdnet, le gouvernement précise ainsi :

Cette filière est créatrice d’emplois locaux et contribue, en prolongeant la durée de vie des appareils déjà en circulation, à la maîtrise de l’empreinte environnementale du numérique. Elle reste néanmoins fragile, avec des marges faibles et une concurrence internationale très vive de la part d’acteurs qui ne respectent pas toujours le cadre normatif qui leur est applicable.

Dès lors, plusieurs dispositifs leur seront destinés avec notamment le déploiement de la charte d’engagements pour la réduction de l’impact environnemental du commerce en ligne, mais aussi le fonds de l’économie circulaire déployé dans le cadre du plan France Relance.

Notons par ailleurs que le gouvernement a récemment adopté une nouvelle définition légale du secteur afin de remettre un peu d’ordre dans ce marché en plein essor.

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1 commentaire
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  1. ça pourrait marcher à condition de ne pas prendre les clients pour des poires en leur faisant repayer la taxe sur les droits d’auteur, elle a été payée avec le produit d’origine.

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