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Craignant les critiques, Facebook n’aurait pas osé sévir contre les groupes conservateurs

La firme de Mark Zuckerberg est régulièrement accusée de censure par les républicains.

Depuis un moment déjà, Donald Trump et ses partisans accusent les géants du web de censure. Le dernier épisode en date concerne un article du New York Post défavorable à Joe Biden qui a fait l’objet de mesures de la part de Twitter et Facebook. La firme de Mark Zuckerberg a en effet décidé de demander à ses équipes de fact-checking de vérifier les révélations du quotidien.

Une enquête que vient de publier le Washington Post remet en cause ces accusations de censure vis-à vis de Facebook. Il semblerait au contraire que la compagnie ait fait preuve de clémence par peur de se voir étiquetée comme étant trop anti-conservateur.

Quelle régulation pour les réseaux sociaux ?

Ainsi, durant les derniers mois de la campagne d’éminents soutiens de Donald Trump ont souvent franchi les limites édictées par Facebook en matière de désinformation. Pourtant, dans de nombreux cas, aucune sanction ne leur a été appliquée. Ces dernières peuvent pourtant être sévères, allant jusqu’à une forme de déréférencement qui fait baisser le trafic ainsi que des rétrogradations dans la recherche.

Selon certains employés de Facebook qu’a pu contacter le média américain, cela pose un vrai problème et vient saper les efforts de la plateforme contre la désinformation. Ces comptes d’utilisateurs considérés comme des voix importantes de la frange conservatrice n’ont pas été sanctionnés car la compagnie craint justement de se voir catégorisée comme opposée aux républicains.

De manière paradoxale, c’est peut-être même l’inverse qui se produit. Dans une enquête récente, le Wall Street Journal indique que Facebook aurait modifié son algorithme de fil d’actualité en 2017, ce qui a aurait eu pour conséquence de réduire la visibilité de sites d’actualité progressistes tels que Mother Jones.

À la veille d’un scrutin crucial pour l’Amérique, le débat sur le rôle joué par les géants du web dans la campagne n’est donc pas prêt de s’éteindre. Il sera d’ailleurs intéressant de suivre la manière dont les vainqueurs de l’élection vont choisir de réguler ces plateformes.

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Par : Facebook, Inc.
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