C’est un sondage pour le moins surprenant qu’a récemment publié Statista. En compilant les données de 2029 répondants adultes, les analystes ont pu établir le classement des pays où les internautes « empruntent » le plus la connexion WiFi de leurs voisins. Par emprunter, il faut ici comprendre sans que ces derniers ne donnent leur accord.
Qui « emprunte » le plus la connexion WiFi du voisin ?
À ce petit jeu, très peu éthique, les Pays-Bas arrivent très largement en tête avec 16 % des personnes interrogées, juste devant l’Allemagne et l’Autriche 7 % chacun. Pour expliquer cette différence, Statista explique que « l’intrusion dans un réseau WiFi crypté n’est pas une infraction pénale aux Pays-Bas, alors qu’elle l’est dans d’autres pays. » On peut aussi noter que les États européens sont très friands de ces pratiques, ce qui est en revanche beaucoup moins le cas des États-Unis : 3 %.
En quatrième position de ce peu glorieux palmarès, nous retrouvons la France avec 6 % des sondés qui déclarent utiliser le réseau WiFi de leurs voisins. Le Royaume-Uni et la Chine ferment la marche de ce classement avec seulement 2 % des sondés qui déclarent emprunter une connexion située à proximité.
Dans certains cas, le partage des connexions entre voisins peut carrément dégénérer. Nous vous parlions notamment en novembre dernier de cet habitant de Clermont-Ferrand qui a installé un brouilleur WiFi illégal chez lui et a transformé son quartier en zone blanche.
Au terme d’une longue et difficile enquête, les équipes de l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) sont parvenus à remonter la trace de cet individu. L’autorité précisait d’ailleurs : « Il restait donc à localiser précisément la source du brouillage – ce qui s’apparentait, dans cette ville de plus de 140 000 habitants, à chercher une aiguille dans une botte de foin ! » Vous pouvez retrouver le détail de cette investigation dans notre article dédié ici.
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