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Espace de santé numérique : quel bilan peut-on tirer de l’expérimentation ?

Le dispositif a été testé dans trois départements pilotes avant un déploiement dans toute la France le 1er janvier.

Voté en mars 2019, l’espace numérique de santé doit permettre à chaque assuré de disposer d’un compte personnel en ligne qui lui donne accès à une sorte de carnet de santé en version numérique.

Depuis, le projet avance et il a été testé dans trois départements français : la Haute-Garonne, la Loire-Atlantique et la Somme. En octobre dernier, le ministre de la santé, Olivier Véran s’était justement rendu à la Station F pour vanter les mérites de ce dispositif qui donne, selon lui, de « bons résultats » à l’échelle territoriale.

L’hébergement des données est assuré par des sociétés françaises

L’Assurance maladie vient d’ailleurs de donner les premiers chiffres concernant cette expérimentation. Ils sont scrutés de près car la plateforme va être déployée à l’échelon national le 1er janvier prochain. Selon l’Usine Digitale, plus de 3,3 millions de personnes ont désormais un profil sur « Mon espace santé », et seulement 0,7 % des assurés ont refusé d’ouvrir un profil.

Il y a cependant d’assez importantes limités à ces chiffres très flatteurs. On peut ainsi voir que seulement 160 000 usagers utilisent cet espace à raison de 10 minutes en moyenne par visite. Autre précision importante, la création du compte est automatique dans un délai de six semaines suite à l’envoi d’un message d’information. Les usagers ont bien sûr la possibilité de s’y opposer ou de revenir à tout moment sur cette décision. Cela dit, il n’y a donc pas eu de mouvement d’ampleur qui a amené plusieurs millions de personnes à créer leur espace numérique de santé.

Quoi qu’il en soit, l’Assurance maladie a pu « tester techniquement le fonctionnement » de ce service. Pour l’heure, les assurés n’ont accès qu’à leur dossier médical partagé et à une messagerie, notamment utilisée pour préparer les admissions à l’hôpital ou envoyer certains conseils thérapeutiques. À terme, d’autres fonctionnalités devraient être ajoutées avec notamment les résultats d’examens, des outils numériques de prévention, mais aussi de prise rendez-vous, ou encore de télémédecine.

Enfin, nos confrères reviennent sur le dossier sensible de l’hébergement des données. Celui-ici est assuré par des sociétés françaises dont Santeos, une filiale de Wordline, et Atos, tout deux étant certifiées « hébergeur de données de santé ».

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Par : Opera
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