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Facebook dévoile Blender, son chatbot qui se rapproche de l’humain

Les chercheurs de l’entreprise indiquent que leur outil conversationnel surpasse tous ceux de la concurrence.

Il n’est pas très courant de voir pareil enthousiasme dans des comptes rendus de recherche, mais cette fois les scientifiques du Facebook AI Research s’autorisent à le faire. Ces derniers reviennent en longueur sur les prouesses de leur chatbot dénommé Blender. Disponible en open source sur GitHub, ce dernier serait capable de gérer des conversations avec des utilisateurs humains de manière très réaliste. Il dépasserait même les dialogueurs créés par les concurrents de l’entreprise de Mark Zuckerberg.

Blender obtiendrait de biens meilleurs résultats que le chatbot de Google

« Il surpasse les autres en termes d’engagement et paraît plus humain, selon les évaluateurs. C’est la première fois qu’un chatbot apprend à combiner plusieurs compétences conversationnelles – y compris la capacité d’assumer une personnalité, de discuter de presque tous les sujets et de faire preuve d’empathie. – dans des flux de conversation naturels à 14 tours », précisent les chercheurs.

Pour améliorer la capacité de conversation de Blender, Facebook dit avoir formé son système sur 9,4 milliards de paramètres individuels, soit 3,6 fois plus que le plus grand existant. Le chatbot fait même mieux que Meena,l’agent conversationnel de Google, qui semblait être le plus performant à ce jour.

« 67% des évaluateurs ont déclaré que notre modèle semble plus humain, et 75% ont déclaré qu’ils préféreraient avoir une longue conversation avec Blender qu’avec Meena », indiquent les scientifiques pour enfoncer le clou.

Pour Facebook, Blender pourrait avoir un grand intérêt sur des applications tels que Messenger, WhatsApp, et même sur Portal, son enceinte connectée. Le géant du web tient toutefois à modérer les attentes du public. Les chatbots sont en effet encore très loin d’arriver au même niveau d’intelligence que les humains. Ils font des erreurs, se contredisent et inventent parfois des connaissances qui s’avèrent inexactes.

Il reste donc encore du travail pour améliorer Blender mais le fait qu’il soit disponible en open source pourrait, pourquoi pas, inspirer d’autres organisations et faire avancer la recherche dans ce domaine.

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Par : Facebook, Inc.
3.8 / 5
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3 commentaires
3 commentaires
  1. Comme d’habitude, quoi. Les multi-nationales annoncent à grand renfort de publicité que leur lessive lave plus blanc que celle du concurrent. On a eu Google, on a maintenant Facebook. Microsoft ne devrait pas tarder.
    Et les journalistes se font les complices de ce tapage médiatique. Au lieu de chercher la vérité vraie pour nous informer, ils se contentent de relayer les publi-reportages qu’on leur propose.
    Mais bon, sachez qu’il y a bien d’autres projets beaucoup plus intéressants. Je ne vous donnerai pas les noms, je ne suis pas là pour faire de la pub (MOI), mais ce n’est pas très dur de les trouver.

  2. Pourquoi de pas inventer une machine-learning qui se charge d’elle-même et non de nous. Qu’on se charge de nous sans s’inventer de se réinventer par les machine-learning.
    À moins d’avoir à utiliser ces machines contre les paradis fiscaux, les problèmes de famine sur la moitié du globe parce que l’argent d’un bord(Trillard en 2026) et la famine de l’autre(25 000 morts/jours). À noter que la disparité du budget personnel entre invidius est et restera incorruptiblement invariable non modifié jusqu’à ma mort pour tous de manière égale. Ça prend pas la tête d’un roi pour comprendre qu’il peut reigner si le citron se presse encore.

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