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Facebook présente LLaMA, futur concurrent de ChatGPT

Meta (Facebook) entre dans la course à l’IA. Le groupe vient de présenter son modèle baptisé LLaMA. Mais celui-ci n’est pas pressé de sortir un produit et se focalise encore sur la recherche.

  • Après ChatGPT et LaMDA de Google, Meta présente sa technologie LLaMA
  • L’IA n’est cependant pas disponible pour le grand public
  • Meta se focalise encore sur la recherche, et admet que sa technologie a encore des problèmes de biais, des hallucinations, etc.

Ces derniers mois, l’IA ChatGPT développé par OpenAI n’a cessé de faire le buzz. Et une course à l’intelligence artificielle a déjà commencé entre Microsoft, qui utilise ChatGPT pour muscler Bing, et Google, qui prépare son intelligence artificielle Bard. Et désormais, Meta (Facebook) est aussi dans cette course, même s’il fait pour le moment partie des outsiders. Vendredi, Mark Zuckerberg a annoncé LLaMA ou Large Language Model Meta AI.

Pour le moment, Meta se focalise sur la recherche. Cependant, Zuckerberg suggère déjà quels pourraient être les usages potentiels de la technologie. “Les LLM (grands modèles de langage) se sont révélés très prometteurs pour générer du texte, avoir des conversations, résumer des documents écrits et des tâches plus compliquées comme la résolution de théorèmes mathématiques ou la prédiction de structures protéiques”, écrit le patron de Meta.

Mais contrairement à ChatGPT, qui est disponible pour le grand public, LLaMA sera seulement mis à disposition de scientifiques, qui pourront utiliser la technologie sous une licence non commerciale. Les organisations intéressées peuvent faire une demande à l’entreprise. Et si vous voulez avoir un aperçu, quelques exemples de requêtes et de réponses de l’IA sont disponibles (en anglais) sur la publication scientifique de Meta (vers la fin de celle-ci).

Meta propose un modèle plus petit (et pratique)

Par rapport à d’autres technologies disponibles, Meta explique que son modèle LLaMA a l’avantage d’être plus petit. Et dans le contexte actuel, cela peut être une qualité, car un modèle plus petit requiert moins de ressources informatiques. “Des modèles plus petits et plus performants tels que LLaMA permettent à d’autres membres de la communauté de recherche qui n’ont pas accès à de grandes quantités d’infrastructures d’étudier ces modèles, démocratisant davantage l’accès dans ce domaine important et en évolution rapide”, explique Meta dans un billet.

Et pour le moment, le groupe ne semble pas pressé de créer un produit à partir de LLaMA. Comme les autres IA du même genre, la technologie de Meta a encore des problèmes de biais, d’hallucinations et de langage toxique. Des recherches sont encore nécessaires pour résoudre ces problèmes. Mais Meta espère qu’en mettant LLaMA à disposition de certaines organisations, pour ces recherches, il puisse faire avancer les choses.

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Par : Facebook, Inc.
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