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Facebook veut jouer la carte de la transparence pour la publicité politique

Une nouvelle mesure de Facebook se diffuse progressivement dans plusieurs pays concernant les publicités politiques. Une transparence qui est sans aucun doute nécessaire pour le réseau social.

Une mesure de transparence pour Facebook

Du côté de Facebook, on est sans aucun doute conscient qu’il y a beaucoup à se faire pardonner. On peut parler de l’affaire Cambridge Analytica, des profils fantômes utilisés pour la publicité ou des hacks de plusieurs millions de comptes. Une liste non exhaustive, probablement amenée à s’allonger encore par la suite. D’autant que le réseau social est forcé d’admettre qu’il a été utilisé d’un point de vue politique par le passé. La campagne de Donald Trump, les manipulations provenant de Russie ou encore les partisans du Brexit ne sont que quelques exemples.

Pour tenter de faire amende honorable l’entreprise déploie donc peu à peu un outil permettant de savoir qui paie pour une publicité politique. C’est la Grande-Bretagne qui y a désormais le droit. Le nom de la personne payant un post mentionnant une personnalité politique devra s’identifier avec son identité réelle et sa localisation géographique. Des données qui seront ensuite rendues accessibles automatiquement pour les utilisateurs avec une mention “payée par”.

Est-ce vraiment efficace ?

Dans sa communication, l’entreprise fait son mea-culpa, reconnaissant avoir été utilisée. Le réseau espère donc venir à bout de ces manipulations. L’outil permet aussi de connaître le budget de la publicité, le nombre de personnes touchées et les autres publicités de la page. Un outil dans lequel on peut faire des recherches, même sans avoir un compte Facebook.

Pour autant, peut-on vraiment être convaincu que cela marchera ? Deux pays possèdent déjà ce système : les États-Unis et le Brésil. Pour le premier, on pourra en évaluer l’effet après les midterms. Pour le second en revanche, on peut penser que le succès du populiste d’extrême-droite Jair Bolsonaro révèle aussi les limites de l’outil. Si les gens n’ont pas envie de savoir rien ne les y oblige. Reste aussi à savoir s’il n’est pas déjà trop tard de façon générale…

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Par : Facebook, Inc.
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