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Google : après les lunettes, du nouveau pour la voiture autonome

Les lunettes faisant appel à la réalité augmentée ne sont pas le seul projet futuriste entrepris par Google dont nous avons connaissance à ce jour. La firme de Mountain View, qui travaille activement sur le développement de voitures autonomes, devrait se voir autoriser la circulation de ces dernières sur les routes de l’État du Nevada.

Les lunettes faisant appel à la réalité augmentée ne sont pas le seul projet futuriste entrepris par Google dont nous avons connaissance à ce jour. La firme de Mountain View, qui travaille activement sur le développement de voitures autonomes, devrait se voir autoriser la circulation de ces dernières sur les routes de l’État du Nevada.

Le Nevada vient de permettre au monde des voitures-robots autonomes de franchir un grand pas en devenant le premier État américain à autoriser la circulation de ces dernières sur ses routes. Les habitants du Nevada risquent donc d’être un jour les premiers à voir une voiture sans aucun conducteur passer à côté d’eux ou les laisser traverser à un passage piétons. Les voitures concernées pourront être identifiables par leur plaque d’immatriculation, qui sera dans un premier temps de couleur rouge.

N’importe quelle compagnie explorant ce domaine peut donc désormais demander à lancer ses voitures-robots sur les routes du Nevada. Google, qui travaille déjà sur un prototype de voiture autonome depuis quelque temps, et qui a déposé un brevet en décembre dernier à ce sujet, devrait être la première firme à sauter sur l’occasion. C’est ainsi près de 42 000 kilomètres de route qui devraient s’offrir aux nouveaux tests de la firme de Mountain View.

Le système de conduite autonome développé par Google peut semble-t-il être intégré à n’importe quel véhicule. Il est donc possible d’envisager dans un futur peut-être pas si lointain, que les constructeurs automobiles se décident à le mettre en place par défaut sur leurs produits, ou du moins en option. Toute voiture n’étant pas équipée de ce système pourra par la même occasion s’en voir équipé.

Selon la firme de Mountain View, les voitures autonomes ont le potentiel d’augmenter considérablement la sécurité de leurs utilisateurs au cours de leur conduite, celles-ci ayant constamment conscience de tout ce qui les entoure sur la route. Si jamais la route face à laquelle la voiture se trouve n’est pas présente dans les cartes consultées, le véhicule demandera au conducteur de reprendre le contrôle, par un message audio. Si le conducteur n’intervient pas, le système est capable de faire arrêter la voiture en toute sécurité sur le bord de la route.

La réglementation de l’État du Nevada entre en vigueur dès le 1er mars. Les compagnies souhaitant soumettre leur candidature se devront de prouver au Department of Motor Vehicles (organisme de l’État chargé d’effectuer l’enregistrement des véhicules), pour des raisons de sécurité que l’on peut comprendre, que les voitures concernées par le programme auront déjà parcouru 10 000 miles (soit 16 100 km). Cela ne devrait pas trop poser de problème à Google, dont les voitures auraient enregistré jusque là 200 000 miles en Californie(*).

Les véhicules concernés devront par la même occasion être capables de gérer les piétons ainsi que les possibles obstacles de l’environnement extérieur, tout en respectant et maintenant les vitesses fixées.

Bien que les voitures soient supposées capables de s’auto-gérer, la législation impose aux testeurs de les faire fonctionner dans un premier temps avec au minimum deux personnes à l’intérieur, l’une d’entre elles étant prête à intervenir à tout moment. Une fois que les voitures auront fait leurs preuves et se présenteront comme étant complètement opérationnelles, celles-ci se verront alors équipées d’une plaque de couleur verte et pourront être conduites par une seule personne, qui se verra libre d’envoyer des SMS à tout-va et de tenir des conversations téléphoniques sans que cela n’enfreigne la loi.

La demande d’enregistrement d’un véhicule pour son application à la législation ne coûte que 100 dollars, mais les sociétés souhaitant effectuer des tests vont devoir y ajouter un voire trois petits millions supplémentaires, en fonction du nombre de voitures qu’ils comptent mettre en circulation. D’autres États américains seraient actuellement en train d’étudier la mise en place d’une législation similaire.

(*) En ce qui concerne les 200 000 miles parcourus en Californie, puisque la question a été soulevée dans les commentaires : l’État californien ne possède aucune réglementation écrite stipulant l’autorisation ou l’interdiction de la circulation de voitures sans conducteur sur ses routes. Google a affirmé, après s’être entretenu avec des experts sur les lois du transport, être en toute légalité en ce qui concerne les tests qui ont été effectués sur les routes de l’État : le conducteur du véhicule alors en test avait toujours le contôle de ce dernier et était pleinement responsable des actions de la voiture. Une seconde personne était par la même occasion toujours présente au cours des tests.

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Par : Google LLC
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28 commentaires
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  1. Google est vraiment impressionnant, ils vont toujours plus loin dans la recherche et pousse leur limite de création vers de nouveaux horizons.

  2. Ca me fait rêver 🙂 Donc en Californie ils ont le droit de tester leur véhicules autonomes comme au Nevada ? C’est juste une demande de précisions car vous dites “200 000 miles en Californie”.
    C’est clair que si les autos arrivent à voir les piétons et à s’arrêter automatiquement en cas de problème ça va être génial !

  3. @chicha La Californie n’a pas encore adopté ce type de législation. Cependant, aucune loi ne stipule l’autorisation ou l’interdiction de voitures sans conducteur. Eh oui, on joue beaucoup sur les mots aux US ! 🙂 Je vais préciser cela dans l’article, merci de l’avoir soulevé ! 😉

  4. si la route n’est pas dans le bitougnozof alors la voiture s’arrete si le conducteur ne reprend pas la main.

    Ca veut dire que le système se base sur une carte intégrée (ou du moins lue en temps réel via internet). Je pensais que c’était complètement autonome, comme on peut le voir dans certains reportages TV par ailleurs, certes pas avancés au point de lâcher une voiture dans la nature.

    Mais le système de carte à lire ne me semble pas aller dans le bon sens. Mais bon, c’est Google, il faut bien qu’ils rentabilisent leurs avions photographes …

  5. La vache ! C’est vraiment le futur là ! Mais aux USA les routes sont assez bien foutues, comment ça va se passer en Inde, en Chine ou en Thailande alors que c’est le bordel total sur la route ?

  6. Une voiture qui s’auto-gère et peut s’arrêter toute seule ? Tant qu’on peut effectivement aussi rester responsable de toutes ses actions, c’est une super évolution ! Ce n’est certainement pas pour tout de suite mais comme l’écrit chicha, ça fait rêver !

  7. L’étape d’après… laisser la voiture aller où l’on veut toute seule. Aller chercher mamie pour le repas le dimanche, les enfants au sport (après c’est un choix de société). Jusqu’au cloud de voiture plus pratique qu’Autolib car avec Autolib la voiture reste où on l’arrête.

  8. Un pas de plus vers l’autonomie de mouvement, je pense notamment à celle des personnes âgées.
    Peut être un pas de plus aussi vers la dépendance aux technologies et à Google… nous verrons bien.

  9. Lunettes, voiture autonome, nouvelles technos. Cela me rappelle la (veille) blague de la voiture qui fonctionne comme Windows et doit être reboutée toutes les heures… Bref, c’est pas le même métier.

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