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De grands opérateurs et revendeurs français sanctionnés par la justice

Il n’y a plus qu’à espérer que cet incident les incite à revoir leurs pratiques douteuses.

En France, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) a enquêté sur les services offerts par plusieurs entreprises soupçonnées de tromper leurs clients. Suite à une étude portant sur les années 2019 et 2020, l’institution vient ainsi de publier un nouveau rapport détaillant plusieurs conséquences directes pour les accusées.

SFR, par exemple, aurait induit en erreur des prospects avec des informations biaisées sur les garanties légales et commerciales proposées avec ses produits. On sait en effet que l’Hexagone oblige par exemple les constructeurs à protéger un smartphone contre les erreurs de fabrication durant deux ans. Mais des revendeurs en profitent pour cacher cet avantage afin d’upsell leur propre assurance.

Du changement à venir en boutique ?

Autre responsable : Orange. Le premier fournisseur d’accès à internet du pays est ainsi allé encore plus loin, présentant ce droit comme une de ses offres. Le 23 juillet, la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) a par conséquent enjoint ses équipes à faire marche arrière. Le nombre de victimes potentiellement lésées par cet écart n’a pas été précisé.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que les télécoms se permettent de tels comportements. En effet, comme des comparatifs détaillés de leur forfaits ont déjà pu le démontrer par le passé, ces sociétés vont jusqu’à faire souscrire leurs abonnés à des options sans leur accord, occasionnant alors des frais supplémentaires sur leur facture à leur insu. Nombreux sont alors ceux qui s’en aperçoivent plusieurs mois après.

Amendes à la clef

La DGCCRF a également prévenu Darty pour des méthodes similaires avec une amende de vingt-cinq mille euros le 26 mars dernier. Celle-ci réprimandait le non-respect d’une injonction prononcée en 2018 et demandant là aussi plus de clarté à l’égard des utilisateurs.

Enfin, c’est le magasin Boulanger qui est pointé du doigt. Le tribunal judiciaire de Lille a en effet condamné le groupe à s’acquitter de cinquante mille euros toujours à propos d’informations trompeuses sur les garanties. Un montant bien maigre face aux millions de bénéfices que la firme génère à chaque trimestre fiscal…

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