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Jupiter et ses lunes : l’autre terre d’accueil de la vie ?

Après Galileo et Cassini, c’est Clipper qui se rendra bientôt au plus près de Jupiter et ses lunes pour percer les mystères de la vie.

« E.T. téléphone maison”  cette phrase nous la connaissons tous, elle nous vient du plus célèbre des extraterrestres celui imaginé par Steven Spielberg dans le film éponyme. Depuis toujours, la science-fiction s’est emparée de la question de la vie extra-terrestre, sans se soucier des réalités scientifiques qui en découlaient. Que ce soir avec le film Avatar, ou encore Star Wars, la présence de la vie n’est florissante que dans de lointaines galaxies. Une idée que la science tente de mettre à l’épreuve.

En effet, la vie pourrait se trouver bien plus près de nous que la culture populaire nous laisse le croire. Si elle n’était pas aussi développée et impressionnante que les Jedi, des formes de vies pourraient bien exister au sein même de notre système solaire, une révolution dans notre façon de voir l’univers et de comprendre notre existence.

La planète qui attire tous les regards depuis déjà de nombreuses années, c’est Jupiter. Si la géante gazeuse connue pour sa tache rouge fait une bien mauvaise hôte pour héberger la vie, ce sont ses lunes qui font offices de candidates idéales. Avec au total 79 boules de roches tournant autour de Jupiter, le moins que l’on puisse dire c’est que nous avons l’embarras du choix. Parmi les très nombreuses candidates, quelques-unes seulement ont retenu l’attention des scientifiques : Europe, Encelade et Ganymède sont en effet trois prétendantes très intéressantes d’un point de vue scientifique pour abriter la vie. Il a été prouvé qu’elles ont toutes les trois de l’eau liquide à leur surface, un composant sine qua none pour concevoir la vie telle que nous la connaissons.

Europa Clipper : la réponse à nos questions

Face à l’intérêt scientifique grandissant autour des lunes de Jupiter, une nouvelle mission scientifique devrait être menée dans les prochaines années à proximité de ces dernières. Europa Clipper, c’est son nom, devra retourner au plus près de la géante gazeuse au début des années 2030, la mission devrait elle durer un peu plus de 3 ans. Le projet, lancé dès 2015, devrait décoller en 2024 à bord d’une fusée SpaceX, l’entreprise privée d’Elon Musk ayant été choisie par la NASA il y a quelques semaines pour ce lancement d’importance.

La mission principale, et également la plus prometteuse pour cette sonde de 6 tonnes, sera l’utilisation de son radar. En effet ce dernier devrait être capable de fouiller dans les profondeurs de ces lunes-océans, sous l’épais manteau de glace qui nous bouche pour le moment la vue. Comme son nom l’indique, la sonde devrait concentrer sa mission autour de la Lune « Europe » de Jupiter, une des meilleures candidates pour héberger la vie.

Si la sonde est pour le moment en cours de conception, elle fait partie des projets prioritaires de la NASA et devrait voir le jour dans les prochaines années. L’agence spatiale américaine continue en tout cas de charger son calendrier, et si l’année 2024 se passe comme elle l’espère, elle sera historique.

À la recherche de la vie

La dernière sonde à avoir fait le tour d’Europe, c’était Galileo en 2003. À l’époque les résultats avaient été encourageants, mais les technologies disponibles ne permettaient pas de traverser l’épais manteau de glace qui recouvre la totalité de la lune. Avec Europa Clipper, la NASA se donne toutes les chances de découvrir des traces de vie. Le JPL (jet propulsion laboraotry) devrait être en charge de la construction du « MISE » un spectromètre capable de cartographier la distribution des matériaux organiques sur cette lune, en d’autres termes, de dire si oui ou non, la vie existe sur Europe.

Si la sonde répond à cette question par l’affirmative, alors notre vision globale du monde qui nous entoure en sera changée à jamais. Nous aurons peut-être la preuve en 2031 ou 2032 que nous ne sommes pas seuls dans l’Univers, une découverte au moins aussi importante pour notre compréhension de notre monde que celle de Newton ou de Galilée.

Si pendant longtemps nous avons imaginé la vie comme une exception à l’échelle de l’Univers, une accumulation d’évènements rares, qui finit par rendre une planète ou une lune habitable et habitée, la vie pourrait en réalité être bien plus banale que nous le pensons. Si même au sein de notre petit système solaire, perdu au cœur d’une galaxie qui compte des milliards de consœurs identiques, nous arrivons à trouver la vie, alors cette dernière doit peupler les quatre coins de l’espace. Il ne nous reste plus qu’à la découvrir.

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2 commentaires
2 commentaires
  1. C’est du gaspillage, il n’y a pas de vie ailleurs et même s’il y a quelques microbes c’est pas avec ça qu’on aura des abeilles, des éléphants et le reste.. Il y a plusieurs ennnnormes différences entre, rêver et faire…

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